Deuxième fils de Jean II. Il reste à la Villéon, à Caro et continue les filiations qui vont se poursuivre jusqu'à nos jours, après avoir donné naissance aux trois branches et rameau du Minven. Ces branches se maintiendront longtemps par les aînés, jusqu'à la fin du XVIIème siècle, puis par un cadet. C'est de cette branche cadette de La Villéon que nous descendons tous aujourd'hui. C'est la seule branche qui subsiste de nos jours. Il était homme d'armes de la montre du sire de Rieux pour le recouvrement de la personne du duc Jean V de Bretagne, prisonnier de Charles de Blois, à Champtoceaux (44), en 1420 (18 mai). Histoire de Bretagne, Tome I, page 108). Il parait à la réformation de 1427. Par l'Arrêt de 1669, nous savons qu'à la date du 5/ 8 /1427 il possédait le Clyo (Cléyo), en Caro, ainsi que des terres en Augan. Il est mentionné au serment des nobles de Saint-Malo le 8 octobre 1437 et comme ayant été en procès avec Jean de La Sente le 10 novembre 1451. Il fut inhumé dans le chanceau de l'église d'Augan, mais le 4 juillet 1506, Eon de Bellouan fît exhumer son cercueil prétendant que le droit d'inhumation en ce lieu avait été usurpé ; on ne sait où il fût inhumé par la suite. En 1598 ses descendants donneront naissance à la Branche ainée du Minven, en Tréogat (29) qui se divisera plus tard pour former le rameau du Méroz, en Melgven (29). Cette branche de La Villéon se poursuivra jusqu'à nos jours et presque toujours par les ainés. Il reste sur les terres de la famille, à La Villéon, en Caro.