Symboles utilisés
o : naissance,
x : mariage (x : 1er mariage, xx : 2ème mariage... , + : décès, ca : environ, ? : date évaluée
exemple : (oca1584) signifie "
naissance en 1584 environ"

Jean Marie.1
ROUXEL
DURET :: Marie Flavie (x?)
 - Flavie Marie (o1855)
 - Marie (o1861)
Administration
 - Notaire 1848-1867
Administration
 - Maire 1855
LA GACILLY :: Ville en ?

Il sera notaire à La Gacilly de 1848 à 1867 dans l’étude principale, l’étude secondaire étant tenue par Jean-Jacques Le Dault jusqu’en 1852 puis par Jean-Frédéric Étrillard jusqu’en 1856 et enfin par Emmanuel Étrillard jusqu’en 1883. Augustin Grinsard-Lasalle, le propriétaire de la maison cadastrée 1379, épousa Marie-Renée Coué en 1808. Ils eurent deux filles, Marie-Élisabeth et Jeanne-Louise qui devinrent religieuses chez les Ursulines de Redon. Au décès de leur père en 1830, elles héritèrent de ses biens, entre autres cette maison. En 1837, elles en font don à la commune de La Gacilly ainsi que les parcelles E1364 dénommée « Le Clos dit le Petit Château » et E1394 dénommée « La Butte dit le Vieux Château » destinées à la construction de la nouvelle église. Avec la maison de la rue Bourdonnaye, elles donnent également une cour (E1385), une écurie (E1386) et un jardin (E1389). L’acte notarié porte la mention « de consacrer la maison et ses dépendances à l’instruction primaire et à la demeure de la personne qui pourra être chargée de diriger l’éducation des petites filles de cette commune ». Une ordonnance royale du 31 septembre 1838 autorisa le maire à accepter cette donation qui devint définitive par l’approbation du Conseil Municipal le 25 juin 1838 et par l’acte notarié du 27 octobre 1838 passé devant maître Cornu à Redon. En juillet 1855, il est nommé par le préfet maire de La Gacilly ; il aura Joseph Cheval comme adjoint puis Louis Cheval. Il sera maire jusqu’en 1865. Il faudra attendre le 9 octobre 1861 pour que cette école de filles soit ouverte. Jean-Marie Rouxel, le maire d’alors, fera venir deux religieuses des Filles du Saint-Esprit de St-Brieuc, sœur Eugénie et sœur Cécilia, pour faire fonctionner cette école pour un traitement commun et annuel de 400 fr. En 1864, le Conseil Municipal constate que « le local est trop étroit, bas d’étage, sombre et malsain, les enfants et les maîtres sont continuellement indisposés par la chaleur et le manque d’air. D’autre part, cette maison est tellement vieille et délabrée que toutes réparations et augmentations seraient en pure perte ». Les élus décident donc de vendre cette maison d’école. En 1866, l’abbé Joseph Collet (descendant de Pierre Patern Soulaine) fait don à la commune d’une maison de huit pièces située au bas de la rue La Fayette, attenante au cimetière, à la condition que cette demeure soit transformée en école de jeunes filles. A l’emplacement de l’ancienne église et de l’ancien cimetière, sera construite une école publique de filles avec deux classes ; la maison donnée par l’abbé Collet servira alors de demeure aux institutrices. En 1869, une troisième sœur des Filles du Saint-Esprit arrive à La Gacilly. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Michel HERVY est né à la Basse-Provostais en 1790. Il sera d’abord épicier en ville, puis marchand de tabacs, débitant de tabac, buraliste et enfin receveur buraliste. Il eut une nièce, Michelle qui, à l’âge de 30 ans, fit appel au notaire d’alors, Jean-Marie Rouxel de La Gacilly le 26 janvier 1848, pour rédiger un acte respectueux. Il s’agit en fait d’un constat dans lequel la jeune dame « supplie très respectueusement son père de lui donner son conseil sur le mariage qu’elle se propose de contracter avec Pierre Rémignac…et que notification en soit faite au sieur son père ». A quoi le sieur Hervy père répond « que jamais il n’avait voulu donner son consentement au mariage, qu’il persistait à lui le refuser et qu’il ne voulait lui donner aucun conseil » Il faut dire que le sieur Hervy père avait perdu son épouse et que Michelle, sa fille, devait être très utile à la maison. En tout cas, le mariage eut quand même lieu deux mois après, le 4 mars 1848 à La Gacilly et ils eurent cinq enfants. 1855 : Mathurin Robert, le maire gacilien, a eu beaucoup de démêlés avec le préfet, c’est une des raisons pour laquelle ce dernier le destitue et le remplace par Jean-Marie Rouxel, le notaire gacilien en juillet 1855 ; il prend alors comme adjoint Louis Cheval. Il sera maire de La Gacilly jusqu’au 11-9-1865 et le redeviendra le 27-2-1874 et aura Homet comme adjoint. Le 11 février 1868, le maire, Constant Orinel et son conseil municipal décide la construction d’un débarcadère au Bout-du-Pont mais les travaux ne débuteront que dix ans plus tard, Jean- Marie Rouxel étant maire et ils seront réalisés par Vincent Morice. Il avait épousé Marie-Flavie Duret dont il eut deux filles, Flavie-Marie née le 5-12-1855 à La Gacilly qui épousera Charles Ruault le notaire gacilien et Marie-Juliette, née le 14-11-1861 à La Gacilly