Il s'engagea dans « l'armée des princes », et participa à l'expédition de Quiberon. En 1798, il reçut son brevet de lieutenant de vaisseau au nom du roi signé par Charles-Philippe (le futurCharles X -comte d'Artois-) en date du 8 février 1798 d'Edimbourg (Ecosse). Il serait rentré en France au moment du Consulat. Les évènements qui suivirent lui permirent de jouer encore un rôle important. Le retour inopiné de Napoléon en 1815 lui en donna l'occasion. Le 1 el. mai 1815, lorsque Napoléon est de nouveau à Paris, il est nommé par le comte de Florac (ancien préfet de Louis XVIII pour l'heure en clandestinité) « Chef de bataillon au rangde Colonel commandant le corps d'élite » responsable de la région de Carentoir dans l'Armée Royale reconstituée, commandée par le Général de Sol de Grizolle. Il se bat à Josselin, Ploêrmel et participe à la prise de Redon au nom du roi contre les troupes impériales. C'est « la petite chouannerie ». Au retour des Bourbons après Waterloo, il sera nommé le 8 septembre 1815 toujours par le compte de Floirac, mais cette fois, préfet en titre de Louis XVIII revenu sur le trône, maire de Tréal. Il prêtera serinent le 12 septembre. Au début de la seconde restauration_ le chevalier Joachim Marie Eutrope de La Ruée sera nommé Capitaine de Frégate. Il sera rappelé dans la marine de juillet 1816 à novembre 1817. Il sera décoré au titre de chevalier dans l’ordre royal et militaire de St Louis. Il prendra sa retraite en novembre 1817. Sa retraite ! c'est une façon de parler. Il se marie à 55 ans le 20 mars 1822 à Anne Marie de Troussin. De cette dernière, il aura 3 enfants