Symboles utilisés
o : naissance,
x : mariage (x : 1er mariage, xx : 2ème mariage... , + : décès, ca : environ, ? : date évaluée
exemple : (oca1584) signifie "
naissance en 1584 environ"

Louis
VIVIERS
GALL (Le) :: Marie Anne Perrine (x1794)
 - Marie Louise (o1795)
 - Mathurin René (o1797)
 - Armand (o1833)
LA GACILLY :: Motte (La) en ?

Originaire de la paroisse de Châtre en Dauphiné, fils de Jean Viviers et de Marie Chabrol, il épouse, à La Gacilly, en novembre 1794, Marie Anne Le Gall, veuve de Noël Le Quéré de Plonéour dans le Finistère, fille de Gilles Le Gall, ancien notaire et procureur fiscal du marquisat de la Bourdonnaye et actuellement juge au tribunal révolutionnaire de Roche-des-Trois. 1772 : une société d’actionnaires sous la direction de Messieurs Dufilhol de Lorient et Jean Viviers de La Gacilly construit un bâtiment près du pâtis Sainte-Julitte et à l’extrémité de la rue de la Louiserie (rue La Fayette actuelle). Ce bâtiment prend le nom de chamoiserie, car des peaux tannées y sont préparées. Cette fabrique qui emploie d’abord un grand nombre d’ouvriers ne peut se soutenir et succombe par une faillite. Louis Viviers deviendra alors négociant à La Gacilly. 10 novembre 1794 : Louis Viviers présente aux membres du conseil municipal une commission par laquelle il est nommé par l’administration de Roche-des-Trois, commissaire pour surveiller les tanneurs de ce canton. 8 juin 1795 : Attaque de La Gacilly par les Chouans. Les Chouans, débouchant du chemin de Bel-Orient ou dévalant les pentes de Graslia, entourent l’église et le cimetière. Pendant qu’un groupe occupe l’ancien presbytère habité par Viviers et descend s’assurer du pont, Jean Grimaud, laboureur, dès le commencement de l’attaque voit « effoncer » la porte de la tannerie Dufilhol et cinq hommes armés tirant sur le citoyen Dufilhol qui se sauvait. Le portail de la cour de Viviers fut forcé, la porte de la maison brisée ainsi que les serrures de ses armoires puis il est fait prisonnier et sera amené tout à l’heure, devant l’état-major des Chouans réuni sur la place. Une première déclaration de lui porte : vol de 18 livres de numéraire, de 60 à 80 livres d’assignat, de 18 chemises à son usage, de 80 paires de bas dont 3 de soie, de 25 mouchoirs de poche et de col, de 2 douzaines de chaussons de fil, de 3 douzaines de serviettes, un chapeau et une culotte de drap noir, tous les meubles forcés ou brisés dans la cuisine ou dans la chambre. Ces bris ont été faits avec une hache de poing prise chez Jean Mabon de cette ville. ». Quelques jours plus tard, il déclare, qu’outre les objets référés en sa déclaration du 20 prairial, il s ‘est aperçu en arrangeant ses hardes, qu’il lui avait été volé un habit noir et deux gilets de coton, qu’il reconnut parmi les auteurs de ces délits Caillet le Jeune de Saint-Jacob. Au champ de foire, lorsqu’ils l’emmenaient, lui Viviers, prisonnier, qu’il entendit chez lui, lors du pillage, Mesnard des Fougerêts, qu’il reconnut également La Feuillade ainsi que Lefèvre que l’on dit de Maure-de-Bretagne et qu’il avait été quelques jours auparavant fait prisonnier à La Gacilly en qualité de Chouan ( affaire de Carentoir), qu’il a entendu nommer leur chef, de Sol. Viviers fut en effet d’abord fait prisonnier, emmené par la rue du Pont et la rue Saint-Vincent jusqu’au marché aux vaches, non sans avoir reçu le long de la route invectives et horions. Il fut ensuite relâché sur l’intervention de Caillet, le capitaine des Fougerêts. (411G) En 1841, il achète auprès du médecin LE ROY de La Gacilly, des parcelles de terrain près de la butte de l’ancien château Malheureusement son épouse décèdera à la naissance d’un fils Armand qui décèdera lui aussi le 28-12-1833. Les déclarants pour ces deux décès furent Mathurin Robert, le maire et Joseph-Marie Saulnier alors notaire le beau-frère de Marie-Louise. A cette occasion, le cachet officiel de la mairie fut utilisé pour la première fois.

Histoire de La Gacilly, pages 345, 406 et 411