Symboles utilisés
o : naissance,
x : mariage (x : 1er mariage, xx : 2ème mariage... , + : décès, ca : environ, ? : date évaluée
exemple : (oca1584) signifie "
naissance en 1584 environ"

Alexandre
DUPUY-MONTBRUN MONTMÉJAN (de)
DUPUY-MONTBRUN MONTMÉJAN (de) :: Pierre
PEYROTTES (de) :: Diane
ROY (Le) :: Anne Gabrielle (x?)
MÉZERAY (de) :: Anne (x?)
MÉZERAY (de) :: Anne
 - sans postérité
ROY (Le) :: Anne Gabrielle
 - sans postérité
Armée > Terre
 - Commandant
CARENTOIR :: Danais (La) en ?

Guillotiné 29/05/1793 à Malestroit -Selon Jougla de Morenas, cette famille est une branche issue des du Puy de Saint-Amans. Elle forma la branche des seigneurs de Montméjan, Roquetaillade, Marsials, vicomtes de Cabanes, qui portait le titre de baron de Puy-Montbrun et s'éteignit vers 18 501. Selon Jules Villain, le premier de cette famille à porter le nom « Dupuy-Montbrun » est Raymond Dupuy-Montbrun marié en 1571 (branche de Montméjean) Hippolyte de Barrau écrit en 1855 sur cette famille: « La famille Dupuy (Delpech ou de Podio), qui se transplanta en Rouergue par suite de son alliance avec la maison de Montméjan, était du Languedoc, et prétendait avoir une commune origine avec celle qui a produit Raymond Dupuy, l'illustre grand maitre des hospitaliers. Il est dit dans un certificat délivré le 9 juin 1659 par François de Buisson, marquis de Bournazel, sénéchal de Rouergue, etc. “que s'étant fait représenter les titres de la maison Dupuy-Montbrun, qui s'est transplantée en Rouergue au château de Montméjan, et après avoir examiné tous les testaments et contrats de mariage d'icelle il a reconnu qu'elle est issue de l'illustre maison Dupuy qui s'établit en Languedoc après avoir quitté le Dauphiné etc., qu'elle a les plus grandes alliances, les lettres les plus honorables des rois, et que dans tous les temps elle a occupé de grandes places dans l'État. Paul Dupuy épousa Paule de Granger, lequel Dupuy est fils de Jean Charles Dupuy, gentilhomme ordinaire de la chambre et commissaire de l'artillerie sous Henri le Grand, lequel Jean Charles avait pour père Raymond Dupuy, capitaine de cent hommes d'armes qui avait épousé Rachel de Lautrec-Toulouse, lequel Raymond était fils de Barthélemi Dupuy, seigneur de Cabrilles etc.” Il ajoute : “On nous a communiqué la généalogie de cette maison de Dupuy, remontant à Raphaël Dupuy, grand chambellan de l'Empire romain, gouverneur du royaume d'Arles, qui vivait sous l'empereur Henri III en l'an 1040, et que l'on fait grand père du grand maitre Raymond du Puy. Comme cette généalogie ne nous a paru offrir aucun caractère d'authenticité, et que de plus elle contient des erreurs et des anachronismes manifestes, nous ne prendrons la filiation qu'à partir de Raymond qui suit” Il fait ensuite commencer la filiation avec : “Raymond Dupuy-Montbrun, qui épousa par contrat du 26 août 1571 Rachel de Toulouse-Lautrec, et en eut Jean-Charles.” Principaux membres Pierre Dupuy-Montbrun (né en 1716), vicomte de Cabanes, lieutenant des maréchaux de France, député aux États généraux de 1789. Alexandre du Puy-Montbrun, lieutenant-colonel, tué à la tête d'un corps de Vendéens en 1795. Alexandre du Puy-Montbrun (Saint-Étienne-de-Gourgas 1805 - 1863), lieutenant d'infanterie, officier d'ordonnance du général de Châteauneuf-Randon (1780 - 1836). Extinction Alexandre DUPUY-MONTBRUN de Montméjan Source livre de Carentoir par l’Abbé LECLAIRE Anne-Gabrielle–Joseph Le ROY épousa le 29 janvier 1782 Alexandre DUPUY-MONTBRUN de Montméjan. Par contrat de mariage, la future donnait à son fiancé le tiers de tous ses biens fonds et réels qui lui appartiendraient au moment de son décès, si elle venait à mourir avant lui. Marie-Joseph Le Roy mourut à la Danaye et fut inhumé dans l'enfeu de sa maison, le 14 décembre 1778. Il laissait, en mourant, une succession difficile à régler, quoique fort peu importante; elle ne se composait, en effet, que de la maison et métairie de la Danaye, la métairie de la Noë, et la terre de la Mousserie. En outre, un acte du lu novembre 1775 nous dit déjà que ces maisons et terres étaient en très mauvais état, que la maison de la Danaye était inhabitable, à l'exception d'une petite chambre occupée par le sieur Marie-Joseph Le Roy et son épouse ; que la métairie de la Mousserie était sans fossés, sans arbres, que les bois et les pommiers avaient été vendus et donnés à M. de Chauvry, doyen ; enfin, dans ce même acte, Marie-Joseph Le Roy et son épouse avaient reconnu qu'ils étaient redevables au chevalier de :Montméjan, à cause de sa femme, leur Soeur, d'une somme s'élevant à plus de 30,000 livres, que toute leur fortune ne pouvait acquitter cette dette ; en conséquence, que tous leurs biens et ceux de leur frère Marie-Pierre apparte¬naient réellement à la dame de Montméjan; en outre, qu'ils ne subsistaient que grâce à la bonté de cette dame qui leur avait laissé de quoi vivre et leur donnait une chambre dans la maison de la Danaye. Néanmoins, à la mort de ladite Gabrielle, arrivée le 18 décembre 1787, Montméjan se vit assigner par François de la Ruée, tuteur de Louis-Jean Le Roy, dernier enfant de Marie-Joseph, pour régler la succession, suivant la demande qu'il en avait faite lui-même, le 27 mai 1788. De plus, ledit sieur de la Ruée et sa femme, Marie-Jeanne Le Roy, donnèrent procuration à M• Séguin pour obliger ledit Montméjan à faire les réparations que demandaient la maison et dépendances de la Danaye. Montméjan ne leur tint pas rigueur de ces procédés peu délicats. Il consentit à partager et à faire remise de tout ce qu'on lui devait. Il eut, par acte du 10 février 1790, la maison et le pourpris de la Danaye, le tout évalué 10,102 liv. le rôle de la seigneurie de la Danaye portant 18 liv. de rente. Jeanne-Marie Le Roy, épouse de François de la Ruée, devenait propriétaire de la métairie de la Danaye. Louis-Jean Le Roy eut la métairie de la Noë, la maison et terre de la Mousserie'. 1 Papiers de la famille Le Roy communiqués par les héritiers. Marie-Pierre, frère de Marie-Joseph, dépensa follement sa fortune et renonça à la succession le 17 novembre 1749. Marie-Joseph Le Roy, Marie-Pierre, Anne-Gabrielle étaient enfants de Siméon-Marie et de Mathurine-Gillette Le Marchant. Les Le Roy de la Danaye et de la Mousserie, déboutés de leurs titres de nobles par jugement des 25 mai 1669 et 15 décembre 1670, faute d'avoir pu produire les pièces justificatives, furent rétablis dans leurs titres de nobles et d'écuyers, par ordonnance royale du 3 septembre 1712

Ancienne Paroisse de Carentoir, page 199