Symboles utilisés
o : naissance,
x : mariage (x : 1er mariage, xx : 2ème mariage... , + : décès, ca : environ, ? : date évaluée
exemple : (oca1584) signifie "
naissance en 1584 environ"

Joseph
BOUTEMY
29 12 1773
1773
BOUTEMY :: Guillaume
CHENAIS :: Marie
LEGRAND :: Julienne (x?)
 - Anne (o1802)
Artisanat
 - Cordonnier | Ville :: GLÉNAC

Les frères Boutemy (joseph sans doute) Un des frères Boutémy de Glénac qui s’était signalé comme un des premiers sous-lieutenants de Montméjean, de son vrai nom Chevalier Montbrun Dupuy-Montjean, chef de la chouannerie dans le secteur de La Gacilly, Boutémy semble avoir eu les qualités d’un combattant de valeur. C’est lui qui conta à Armand de Gouyon plus d’un fait des débuts de la chouannerie, notamment l’affaire du Bois des Clos, où tomba Mr de Cacqueray et où lui, Boutémy, commandait en second. Il passa en Vendée et fit la campagne de 1794; il exerça plus tard un commandement sous les ordres de Stofflet. On le retrouve enfin comme officier subalterne au Pont du Loc’h sous Georges Cadoudal. Lui aussi fut, en 1795, arrêté dans je ne sais trop quelles conditions et aidé dans son évasion par les bleus de la Gacilly. Il mourut â Glénac sous la Restauration et touchait alors une pension. Les frères Boutémy participèrent (d’après un certain témoignage) à la prise de La Gacilly par les Chouans Voir ci dessous Comme dans les villes environnantes, il y eut d’abord des bandes de blancs insurgés. Un essai d’organisation de ces bandes de Questembert à La Gacilly en passant par Allaire est tenté par M. Léopold de Cacqueray, un gentilhomme manceau de 22 ans, ancien page de Louis XVI ; il établit son quartier général en 1792 au château de la Bourdonnaye et commença à recruter sur Glénac, Les Fougerêts, Carentoir et Ruffiac. Les deux frères Boutemy de Glénac et Jouvance des Fougerêts ne le quitteront plus. Dans ce château, les chouans transforment l’une des tours en atelier de fausse monnaie ; quelques-uns de leurs outils seront découverts, plus tard, enterrés dans le potager, entre autres une imprimante mobile et un peu d’or. Léopold de Cacqueray , sous les ordres du marquis de la Rouërie, commence par créer une poste clandestine dont les étapes principales sont la Minière en Réminiac, la Noë Cado aux Fougerêts, Port-de-Roche sur la Vilaine. Malheureusement, un an après son arrivée, il tombe dans une embuscade entre Saint-Nicolas-du-Tertre et Ruffiac où il fut tué. Il semble que ce fut l’œuvre de Chedaleux qui avait abandonné le bréviaire pour la carabine. C’est la raison pour laquelle les Chouans condamnèrent ce dernier à mort ainsi que trois autres personnes, une de La Gacilly et deux autres de Cournon. Quelques jours plus tard, le prêtre Chedaleux était fusillé avec une des deux personnes de Cournon Source =Histoire de La Gacilly par J.C MAGRÉ Témoin de l’attaque de la Gacilly par les Chouans Marguerit CHOLET femme de Paterne SOULAINE, marchand, (Soulaine acheteur de biens nationaux s’était réfugié à Rochefort), étant couché elle entendit faire les portes de sa demeure une grande décharge de coups de fusil, par des gens qui criaient « vive le Roy » et dire « ouvrez de par le Roy ou nous enfonçons ». Déclare qu’elle se leva et ouvrit la porte qu’au même instant trente à quarante hommes armés de fusils et de baionnettes, de pistolets, de sabres entrèrent la saisirent en la menaçant de lui bruler la cervelle , se saisirent d’elle et lui donnèrent une « poussse » contre le lambri dont elle fut blessée à la tête, qu’on lui demanda des armes et de la munition, qu’ils tout ce qu’elle avait d’argent dans la boutique et la marchandise qui leur plut, elle reconnut les BOUTEMY de Glénac Témoin de l’attaque de la Gacilly par les Chouans Paterne BRUC fils de Julien, maréchal vit deux fusiliers ayant des plumais blancs qui le couchèrent en joue. Alors il retira au grenier et de là il en aperçut six autres à plumais blanc qui étaient dans les jardins. Les croyant parti il sortit et rencontra BOUTÉMY; et la « feuillarde » qui était restée après les autres. Témoin de l’attaque de la Gacilly par les Chouans Récit du garde national Etoré. Le 8 juin 1795, la ville de La Gacilly est encerclée par les chouans de Glénac, des Fougerêts conduits par de Sol de Grisolles et Caillet de Saint-Jacob et de Saint-Martin-sur-Oust. Ce jour-là, le garde national Etoré, cultivateur à Lestun en Cournon, factionnaire de garde, a raconté à J.M. Seguin, le juge de paix, l’attaque des chouans. Ce dernier a dressé un procès-verbal quelques jours après. « L’attaque eut lieu à l’aube vers les trois heures du matin dans la nuit du 19 au 20 prairial ; alors qu’il était de garde à La Gacilly, qu’aussitôt que le jour commença à paraître, la garde se retira pour se reposer à l’exception des factionnaires, qu’il était factionnaire avis (près) la porte de Hersart, qu’environ une demie heure après la garde, étant encore en faction, il entendit beaucoup de monde venant de la rue du cimetière armé de fusils, qu’il leur cria : Qui vive ? Qu’on lui répondit : républicains ; en approchant, qu’il leur répéta : Qui vive ? Halte-là, qu’on lui répondit : Habitants de La Gacilly », que voyant que ce n’étaient pas des habitants de La Gacilly, il se récria : « Qui vive ? Halte-là », qu’au même moment, il fut tiré sur lui cinq coups de fusil, qu’alors il se rasa le long des maisons et vint se cacher contre la porte d’écurie de Guillotin, fit passer son fusil par un trou dans l’écurie et se cacha dans la porte ; que lesdits royalistes étant entrés chez différents particuliers, il entendit saisir sur la rue un homme qui se nommait Robert et sur lequel on fit feu ; qu’il fut lui-même trouvé par un royaliste qui vint gâter de l’eau contre la porte de ladite écurie, qu’il fut conduit lui-même au milieu de leur troupe dans laquelle il reconnut de Sol de Grisolles, les deux Péreau, ( c’est Pério qu’il veut dire), le nommé Puissant ci-devant volontaire, le nommé La Feuillade, le fils aîné de Jean Potier des Fougerêts, Pierre Le Fresne de Maure, les deux Boutemy de Glénac, le fils de Mathurin Hervé de la Bussonaye en Cournon, domestique à la Grignonnaye ; qu’ayant été relâché sur ce qu’il était étranger lequel venait chercher un chirurgien pour sa femme en couches, il ne resta pas à voir ce qui se passait. Ajoute qu’il y a environ un mois et demi que les chouans des Fougerêts et de Saint-Martin-sur-Oust lui volèrent un cheval et cinq demés et demi de seigle qui furent amenés par Joseph Belsoeur, Louis Chotard et Noblet de la commune de Les Fougerêts, que de Sol avait promis de lui faire rendre son cheval en retour du voyage de Carentoir, mais qu’il n’en a rien fait. » La relation du factionnaire Etoré qui nous renseigne exactement sur l’arrivée des chouans, n’a plus la même précision pour le reste du récit et est sur beaucoup de points en contradiction avec les dépositions des autres témoins. Il faut se rappeler qu’Etoré étant de garde ne peut déclarer avoir abandonné son poste après avoir tiré un seul coup de fusil au lieu des trois prévus. C’est pour cela qu’il affirme avoir fait les trois sommations réglementaires alors que Jean Hersart et Anne Provost, femme Denoual, aux portes de qui cela se passait, ont formellement entendu un seul qui vive, halte-là auquel il fut répondu : royalistes et qui fut suivi de quelques coups de fusil. Caché derrière la porte de l’écurie de Guillotin sur le chemin du Vaugleu, il n’a pu voir ce qui se passait sur la place et la rue devant les Halles, par conséquent la mort de Robert et le pillage des maisons particulières. Les chouans n’entrèrent chez les particuliers qu’après l’occupation de tous les quartiers