Symboles utilisés
o : naissance,
x : mariage (x : 1er mariage, xx : 2ème mariage... , + : décès, ca : environ, ? : date évaluée
exemple : (oca1584) signifie "
naissance en 1584 environ"

Francois Elizabeth
CAILLET
08 07 1773
1773
LES FOUGERÊTS (56)
CAILLET :: Pierre.1
DANET :: Marie Guillemette
DANIBERT :: Marie Jeanne (x?)
 - Marie Perrine (o1797)
 - Jean Marie (o1800)
 - Joseph Marie (o1802)
 - Pierre Marie (o1805)
Armée > Terre
 - Lieutenant de canton
Administration
 - Maire

Enfants de ce mariage o Marie Perrine CAILLET 1797-1834 o Jean Marie CAILLET 1800-1879 ? Joseph Marie CAILLET 1802-1862 o Pierre Marie CAILLET 1805-1813 Service militaire Capitaine de l’Armée Royale de Bretagne sous le Comte de Silz Evenement Reprit la charge de Garde Gruyer des RIEUX au deces de son Pere Pierre Caillet en 1793 Le plus notable des Chouans de la Bourdonnaye et du Marais de Glénac était François Caillet, que nous ne tarderons pas â voir à l’œuvre. Il était né à Saint-Jacob, aux Fougerêts, en 1773, troisième fils d'un garde-gruyer ] des de Rieux. Des deux frères aînés, l'un était entré dans les ordres; l'autre, élève à l'école de Marine, acquit plus tard une réelle notoriété mathématique. La tradition locale veut que le jeune François se soit mis dès la première heure à la disposition des prêtres fidèles et rappelle la messe dite dans une grange de Saint-Jacob, sous sa protection, par M. l'abbé Chantreau. De plus, le certificat très élogieux qui lui fut délivré sous la Restauration fait mention de ses services sous de Silz, c'est-à-dire en 1793. Comment accorder ceci avec un renseignement précis et sûr; le père étant mort, François Caillet fut, au cours de l'été 1793, nommé par la Nation garde provisoire de la Forêt Neuve. Il est vrai qu'à ces dates, on n'en est pas à un paradoxe près et que la commune des Fougerêts spécialement en offre d'autres exemples. En tous cas, les vingt ans sonnèrent et le refus de partir vint faire de notre homme un hors-la-loi. Combattant actif et brave, il eut tôt fait de prendre un réel ascendant sur son entourage, et son degré d'instruction en fit plus tard l'intermédiaire indispensable du général de Sol. Capitaine de paroisse d'abord, puis lieutenant de canton, il sut garder l'estime même des patriotes, qui jugeaient que sa modération était pour eux une réelle garantie. Aussi, lorsqu'en 1795, à l'enlèvement de La Gacilly, il fut fait prisonnier, le clan des bleus locaux facilita son évasion. Le fusil d'honneur, qui lui fut remis à la Restauration, existe encore chez ses descendants aux Fougerêts. Source = Glénac.com SOURCE=rapport de M. Séguin Attaque de la gacilly- Notes Divers Louis VIVIER négociant a déclaré que outre les effets référés en sa déclaration du vingt de ce mois il s’est aperçu en arrangeant ses hardes qui lui avait été volé un habit noir et deux gilets de cotton qu’il reconnut parmi les auteurs les auteurs de ces débits Caillet le jeune de St Jacob SOURCE=rapport de M. Séguin- Attaque de la gacilly- reprise par les Bleus 2 Aout 1795 armistice-Les chouans occupent la Gacilly pendant trois semaines –Elle est reprise au début de septembre, François CAILLET fut fait prisonnier dans cette affaire, puis relâché, à cause de la modération dont il avait preuve pendant l’occupation Source=Page 125-Livre Général Louis de sol de Grisolles par ERLANNIG En même temps le Conseil royaliste du canton de Rochefort ordonne à tous les officiers de la division de réquisitionner les chevaux en état de servir et le grain des émigrés : 14 septembre 1795, an 1er du règne de Louis 18. Monsieur, Pour vous conformer à l'ordre que nous vous communiquons. Vous voudrez bien rassembler de suite tout votre monde, prendre tous les chevaux en état de servir qui se trouvent dons votre canton, d'armer dis hommes de pelles, de pioches et de haches, et faire cuire du pain pour trois jours pour chacun de vos soldats qu'il portera avec lui. Pour cela vous prendrez de la farine, dans tous les moulins où vous en trouverez. Vous la remplacerez par du grain, que vous prendrez dans le grenier des émigrés. Fait au quartier général du canton de Rochefort. Vos très affectionnés serviteurs. Les membres du Conseil : PANHALEUX, SANTERRE, CAILLET. Source=Page 123---Livre Général Louis de sol de Grisolles par ERLANNIG De Sol fait lui-même afficher un troisième placard pour justifier l'attitude de ses hommes vis-à-vis d'un républicain abattu. Habitants de La GACILLY. D'après les promesses que nous vous avons faite d'oublier le passé, pour vous rassurer contre tous les soupçons qu'aurait pu occasionner l'évènement que vous avec appris, nous jugeons à propos de sous faire savoir hi manière dont il est arrivé. Revenant dimanche de chez vous, on rencontra an de vos concitoyens trois fois on lui cria : « Qui vive trois fois il répond : s républicain s. On le prend, on le fait prisonnier. Dimanche soir on charge quelques soldats de le conduire dans un village pour y passer la nuit et de le reconduire au quartier le lendemain afin qu'on l'interroge sur les sentiments qu'il avait manifesté ; chemin faisant il s'échappe, il fuit, on lui tâche quelque coup de fusil, il tombe victime de son imprudence. Fait au quartier général de l'armée catholique de Rochefort ce 4 août 1795. — De Sol. DE Grisolles, chef du canton de Rochefort, Panhaleux, président, et Caillet. Quelques semaines plus tard, de Sol allait au moins avoir la consolation de trouver dans cette région de La Gacilly un partisan de choix dans la personne de Joyaut ancien régisseur des Biens