Symboles utilisés
o : naissance,
x : mariage (x : 1er mariage, xx : 2ème mariage... , + : décès, ca : environ, ? : date évaluée
exemple : (oca1584) signifie "
naissance en 1584 environ"

Alexandre Jean Marie
BRUC
10 01 1873
1873
LA GACILLY (56)
BRUC :: Jean Louis
SOULAINE :: Mélanie
BRIAND :: Marie Victorine (x1901)
 - Marie Anne Mélanie (o1902)
 - Simone Marie Alexandrine (o1903)
 - Jean Paul Albert Alexandre (o1906)
Artisanat
 - Comptable Ouvrier 1926 | Ville :: NANTES
Armée > Terre
 - Sergent-major
Administration
 - Adjoint au maire 1926
Administration
 - Maire 1929

Enfants F Marie Anne Mélanie BRUC 1902-1984 F Simone Marie Alexandrine BRUC 30/11/1903-à La Gacilly H Jean Paul Albert Alexandre BRUC 19/05/1906 à la Gacilly BRUC Alexandre Né à la Gacilly en 1873, fils du maréchal-ferrant Jean-Louis et de Mélanie Soulaine marié en 1901 avec Marie Victorine Briand il exerce le métier comptable en 1913 il est assureur. Conseiller municipal, il est mobilisé le 8 octobre 1914, peu de temps après le maire de La Gacilly Maurice Éoche Duval. Affecté au 85e régiment territorial d'infanterie de Vannes, il est nommé sergent-major le 28 aout 1915. Passé au 1er régiment territorial d'infanterie le 13 mars1916 suivant la dépêche du Grand Quartier Général n° 17428. Père de cinq enfants il est renvoyé, fin août 1917, sur la D.T.I.de la 2 eme région, à Nantes, où il est employé comme comptable. Septembre 1918 il passe au 3e Dragon. Sur son livret militaire sa campagne contre l'Allemagne est enregistrée du 8/10/10/ au 9/01/1919. Il enverra régulièrement à ses enfants des cartes postales. En 1917, lui et sa femme signent un bail de location de dépendances de la mairie pour se loger et prendre la suite d'une parente qui tenait un commerce d'épicerie-mercerie-tissus installé au rez-de-chaussée. En 1926, il est adjoint au maire, le docteur Aillet. Il lui succède aux élections de 1929. En 1933, A. Bruc associé à J. Le Texier acquièrent la «maison Éoche-Duval» fondée en 1838 et deviennent ainsi négociants en "Vins, Eaux-de-Vie et Liqueurs". (L'immeuble est en 2016 occupé par le Crédit Agricole.) En 1935, maire radical-socialiste, il est réélu dans un environnement politique de droite (républicain de droite et conservateur). L'analyse de sa correspondance entre le 13/08/1939 et le 28/11/1942 (720 courriers dont environ 50% sont adressés au préfet) met en évidence son rôle de médiateur. Pour nombre de ses administrés, il est le seul recours devant les difficultés dues à l'occupation. La moitié des sujets traités résultent de l'état de guerre : gestion des réfugiés, des prisonniers, transports, pénurie d'essence, allocations militaires, allocations sociales pour familles nécessiteuses, rationnement et approvisionnement difficiles en lait, beurre, farine, charbon, bois, règlement des dommages occasionnés par les troupes d'occupation, loger et nourrir la population autochtone et celle de passage. Tout ceci nécessite de sa part un engagement personnel important. Quelques témoignages signalent à son égard des rapports parfois rugueux par les autorités allemandes, mais rien ne transparaît dans ses écrits. Ayant exercé la fonction durant 16 ans, il se retire dans sa maison du 6 rue du Menhir