Symboles utilisés
o : naissance,
x : mariage (x : 1er mariage, xx : 2ème mariage... , + : décès, ca : environ, ? : date évaluée
exemple : (oca1584) signifie "
naissance en 1584 environ"

René.1
TOURNEMINE (de)
Panetier de Monseigneur le Dauphin en ?
Seigneur de la Guerche, de Jacson, de Rouault, de Cheméré en ?
HINGANT :: Françoise (x?)
 - Françoise.2 (o?)
 - Julien (o?)
 - René.2 (o?)
Armée > Terre
 - Capitaine

Enfants en plus de René II et de Françoise et de Julien H Antoine TOURNEMINE F Catherine TOURNEMINE F Marguerite TOURNEMINE Les compagnies d’ordonnance Elles sont créées par le Connétable Arthur de Richemond sous le roi Charles VII par l’ordonnance (d’où leur nom) du 26 mai 14451. Leur création se situe lors d’une accalmie dans la guerre de Cent Ans. Elle vise à la fois à une plus grande efficacité au combat de l’armée royale, et à une diminution des dégâts causés par l’armée en déplacement. L’application de l’ordonnance aboutit au licenciement de la moitié des hommes d’armes de l’armée royale, à la fois les moins bons combattants et les auteurs des déprédations et pillages. Ceux qui restent sont les meilleurs sur le champ de bataille, et aussi les plus fidèles au roi : le problème des capitaines alliés aux grands féodaux durant la Praguerie est ainsi résolu Quand l’armée n’était pas en campagne, les lances d’ordonnance étaient assignées dans des villes désignées à l’avance, avec l’obligation d’être disponibles immédiatement en cas de besoin, au complet et équipées. Pour la qualité de l’équipement et les effectifs (certains hommes d’armes gardant pour eux le salaire des valets ou d’un archer qu’ils n’engageaient pas), des revues (montre) sont confiées, chaque trimestre, à un maréchal8. Pour la disponibilité, outre les révocations quand l’effectif n’avait jamais été engagé, les effectifs congéables (auxquels on peut accorder un congé temporaire, l’équivalent de nos permissions) sont règlementés : d’abord limité à 15 % du total d’une compagnie, ils passent progressivement à 30 %. L’ordre de prise des congés est prévu, chacun ayant son tour, et la liste des soldats en congés est transmise à l’avance à Paris9. Avec la création des compagnies d'ordonnance apparurent un autre type d'unité : les mortes-payes. Les mortes-payes étaient destinées à garder les places fortes et étaient constituées de quatre hommes qui touchaient une solde, une paye, même en temps de paix. Ces unités participèrent grandement à la victoire française lors de la guerre de Cent Ans et aux guerres de la fin du Moyen Âge, bataille de Montlhéry qui clôtura la ligue du Bien public, entre autres. Cette organisation en lances fut reprise par les Bourguignons qui ajoutèrent un autre soldat avec une arme nouvelle : l'arquebuse. L'on trouve aussi des lances en Bretagne (le connétable de Richemond étant le frère du duc Jean V de Bretagne, et futur duc lui-même). D'autres créations suivirent en France avec la création des bandes d'artillerie, le corps des francs-archers, les bandes d'infanterie en 1480… Le recrutement des hommes pour faire la guerre par le ban et l'arrière-ban fut toutefois conservé mais appliqué en cas d'extrême urgence. La gendarmerie de France succéda au XVIIe siècle aux compagnies d'ordonnance..