Symboles utilisés
o : naissance,
x : mariage (x : 1er mariage, xx : 2ème mariage... , + : décès, ca : environ, ? : date évaluée
exemple : (oca1584) signifie "
naissance en 1584 environ"

Jean Marie.1
CHEVAL
07 02 1762
1762
LA GACILLY (56)
Châtelier (Le)
CHEVAL :: Pierre Joseph
PHILIPPOT :: Thomasse
BIZEUL :: Anne Marie Olive (x1794)
 - Sophie Mathurine (o?)
 - Louis.1 (o1798)
Administration
 - Notaire public 1790-1825
Administration
 - Agent national 1793
Administration
 - Maire 1803
LA GACILLY :: Motte (La) en ?

Enfants de ce mariage en plus de Louis et de Sophie H Joseph Marie CHEVAL 1795- H Julien Louis CHEVAL 1799- F Jeanne Marie Olive CHEVAL 1800-1857 H Désiré Jacques CHEVAL 1805- fils de Pierre Cheval et Thomasse Philippot. il a un frère Pierre né en 1772. Jean se marie à 29 ans, le 4 novembre 1794 à la Gacilly à Marie (Anne Marie Olive) Bizeul née en 1771. Elle a 23 ans. Elle est la fille de Jean Bizeul et Julienne Poligner. Le mariage a lieu le 14 brumaire de l’an III à 4 heures du matin. 11 témoins : Jean-Marie Duhirel 40 ans, cultivateur, demeurant la Ville Orion, Joseph Texier 28 ans, cultivateur. demeurant à la ville chapelle en Carentoir, Joseph Gueheneuc 35 ans, cultivateur, jean Hersart 29 ans, marchand, beau-frère de la dite Bizeul, joseph Danard 43 ans, cultivateur, cousin germain dudit Cheval, Pierre Cheval 22 ans, frère, Louise Bizeul 25 ans, soeur, Marie Le Ray 21 ans, Marie-renée Deschamps 27 ans, Anne Poligner 35 ans, cousine de la future épouse, Françoise Gascard 39 ans, soeur de la future épouse, demeurant carentoir. A son mariage, il est déclaré notaire public et agent national. Il demeure “le Châtelier” en la gacilly. Un premier fils “Louis” naît le 21 janvier 1794 à la Gacilly. Le second “Louis Joseph Marie” naît le 29 janvier 1798 à la Gacilly. Puis naît “Sophie Mathurine” le 27 juillet 1808 également à la Gacilly. Sa fille Sophie Mathurine se marie à la Gacilly le 14 octobre 1829 à Jacques Marie Saulnier né le 15 août 1798 à la Gacilly, médecin. Il est le fils de Jacques Godefroy Saulnier et de Scholastique Eon. Jacques Saulnier a un frère, Joseph né en 1790 qui est notaire. En 1803, Jean Cheval sera maire de la Gacilly. En 1807 également. A son décès à l’âge de 56 ans, le 17 janvier 1826 à Carentoir (la Moraye), il est déclaré “notaire royal”" Suite à la tourmente de la révolution, différents biens “ nationaux“ sont réquisitionnés et vendus. C’est dans ce contexte que Jean Cheval devient propriétaire de plusieurs moulins dans la commune de Glénac. Dans la section A du cadastre (la Forêt neuve), Jean Cheval possède la parcelle n° 578 dénommée “l’étang Hermelin” d’une contenance de 6 A. 66p. 20 m. Il est aussi propriétaire de la parcelle n° 1044 dénommée “moulin de la Boudeveillais” d’une contenance de 2 p. Dans la section E (Branféré) il possède la parcelle n° 590 dénommée “le petit étang” et considérée comme “marais” d’une contenance de 51p. 10m. Dans le tableau de récapitulations des propriétés construites, pour l’année 1862, sont propriétaires de la parcelle n° 1044 (section D) “moulin” démolition 1861. Sur les folios 74 et 75 de la matrice cadastrale sont récapitulées les propriétés (environ 55) de Jean Cheval pour la commune de Glénac. La parcelle n° 578 dénommée “l’Etang d’Hermelin” à usage d’étang, d’une contenance de 6a. 66p. 30m. La parcelle n° 590 dénommée “le petit étang” considérée comme marais d’une contenance de 51p. 10m. La parcelle n° 729 dénommée “Moulin de moque souris” mais est considérée comme “lande” d’une contenance de 6p. 80m. La parcelle n° 576 dénommée “le moulin neuf” considérée comme moulin à vent dont la contenance est de 2p. 80m. La parcelle n° 1146 “le petit pré du moulin” à usage de pré d’une contenance de 4p. 60m. La parcelle n° 1147 dénommée “Moulin de Choizel” considérée comme moulin à eau, d’une contenance de 52m. Y sont associées 3 parcelles : n° 1148 “le pré dessous le moulin” une pâture de 28p. 60m., n° 1157 “le pré Choizel, une pâture de 36p. 20m., n° 1158 “le pré Choizel”, un pré de 27p. 10m. Le moulin de la Boudeveillais, le moulin neuf et le moulin à eau de Choisel seront vendus en 1862 (date de la mutation) à Louis Sorel, ainsi que quelques parcelles : Le petit étang, le pré de Choisel entre autres. Au XIX° siècle, les CHEVAL étaient très nombreux à La Gacilly ; il y en avait pratiquement dans tous les villages, mais deux branches étaient particulièrement importantes, celle du Lieuvy et celle du Châtelier. De cette dernière, on connaît : Pierre CHEVAL, le -père qui devait être cultivateur au Châtelier. Jean Cheval pendant la révolution En 1790, les communes sont créées et dotées d’un maire, d’un corps municipal, d’un officier d’état-civil et d’un agent national. Pour La Gacilly, ce sera Jean Cheval qui occupera ce poste alors qu’il est encore très jeune. Un peu plus tard, en 1795, il deviendra maire de La Gacilly après Le Gall, Clémenceau et Grinsart-Lasalle. La Gacilly devient également chef-lieu de canton en 1790. Septembre 1792. Après le départ forcé de l’abbé Chantreau, curé de La Gacilly et sur avis de Jean Cheval, l’agent national, René-Noël Rubault est nommé curé remplaçant par le conseil municipal dont le maire est Joseph-Mathurin Grinsart le 27 février 1793. (374 et 440 et 443G) 18 mars 1793. Un chouan, venu de Rochefort-en-Terre, nommé Brière de Peillac (certains pensent plutôt à La Feuillade des Fougerêts), envoyé par Montméjean, arrive à cheval à la Gacilly et somme les habitants de fournir 40 hommes pour le lendemain midi à la garnison improvisée de Rochefort ; il confie à l’agent national, Jean Cheval du Châtelier, le commandement de la paroisse au nom du Roi. C’était pour le moins étrange, car Jean Cheval était déjà agent national de La Gacilly pour la République. Mais en ces temps troublés, bien d’autres choses extraordinaires se produiront. Les républicains gaciliens tentent de s’emparer du Chouan par la force sans y parvenir. Ils demandent aussitôt du renfort à Redon, renfort qui ne viendra jamais. (381G) Novembre 1793. Anne de Kerven, l’épouse de Louis-Marie de Gouyon est arrêtée à Sourdéac et amenée à La Gacilly sous les huées de la populace à qui on avait fait croire que c’était elle qui avait distribué des cocardes blanches. Elle est enfermée à la mairie. Jean Cheval, Joseph Seguin et un représentant de Le Batteux qui accompagne la colonne, lui font subir un premier interrogatoire. Puis elle est interrogée par le commandant du détachement, un jeune homme aide de camp du général Beysser aidé de deux inquisiteurs. Pendant cet interrogatoire, l’aide de camp réussit à lui donner de précieux conseils pour être jugé par le tribunal militaire de Redon plutôt que par le civil. Le lendemain, elle rentra chez elle. (388G) 13 janvier 1794. Chaque commune avait alors un comité de surveillance. A La Gacilly, Jacques Laloy en était le président. Le 13 janvier 1794, il se présenta à la municipalité pour l’inviter à mettre les lois en exécution avec plus d’exactitude qu’auparavant. Le conseil municipal assemblé en hâte ne sait trop quoi faire, car le jeune (28 ans), actif et intelligent agent national Jean Cheval est absent et ne peut les diriger ; c’est la raison pour laquelle ils ne prirent aucune décision. (391G) 23 mai 1794. Joseph Guillemin, autrefois gendarme à Rochefort, fut désigné par le maire avec le citoyen Le Roy pour conduire à Renac le premier détachement de volontaires en mai 1793. De retour de son expédition, il avait été chargé de réorganiser la garde nationale avec 50 hommes et il en avait été nommé le chef. Fut-il alors en butte aux jalousies de ceux qui enviaient la place ? Toujours est-il qu’un rapport de l’agent national Jean Cheval le dénonce au district de Roche-des-Trois comme mauvais citoyen. Sans attendre la réponse, Jean Cheval convoque le 5 juin le conseil municipal qui prend un arrêté disant qu’il a été « dénoncé pour cause d’incivisme, de trouble à la garde, d’insultes au maire en fonction, enfin de plusieurs troubles occasionnés par lui à différentes reprises, arrête que le dit Guillemin est incapable de remplir la place de capitaine de la garde nationale , qu’il sera sous huitaine nommé quelqu’un à sa place, le déclare home très suspect ». En effet, quelques jours après, le citoyen Jean Marie Guillotin, officier de santé à Redon puis à La Gacilly, est nommé commandant provisoire de la garde nationale. Les armes et les munitions de Guillemin étaient même saisies. Ce dernier proteste et écrit à son tour au district. Celui-ci, ne sachant trop quoi faire, propose que Guillemin démissionne à condition qu’on lui rende les armes. Mais personne n’est d’accord d’où l’envoi de nouvelles lettres au district. Enfin, sur pression du comité de surveillance gacilien présidé par Seguin Le Jeune, le conseil municipal accepte de rendre armes et munitions. (400G) 9 juin 1794. Il faut se rappeler que Jean Cheval était agent national pour la République mais était aussi commandant de la paroisse pour le Roi. Or, le 9 juin 1794, les membres de la municipalité gacilienne humblement soumis aux volontés de toutes les autorités qui s’imposent à eux par la force et la violence eurent ce jour-là un court moment de révolte qui mérite d’être signalé à leur honneur. Ils prennent, sous l’inspiration de Jean Cheval, la délibération suivante : « Le conseil général de la commune , après avoir eu lecture de l’arrêté du département du Morbihan du trois de ce mois et entendu son procureur de la commune, jaloux de concourir aux mesures à prendre sur les moyens de rétablir l’ordre et la paix dans l’étendue de la République : en conséquence, le conseil à l’unanimité nomme pour commissaire le citoyen Jean Cheval, son procureur de la commune, à la charge de se rendre en la ville de Rennes pour conférer avec les députés des autres communes, districts et départements, sur les moyens de sauver la chose publique, promettant le conseil d’approuver et de seconder de tous leurs efforts, les mesures qui seront prises à cette fin ». Et ils signent courageusement, du moins ceux qui le savent. Cette déclaration était un désaveu de la violence des Montagnards et une adhésion aux modérés, hommes de l’ordre et de la tradition. Cette tentative n’allait pas avoir de suite. (398G) 8 juillet 1794. Du district, voici qu’arrive aux membres de la municipalité gaciliene un blâme pour leur initiative du 9 juin dernier. Jean Cheval n’est pas là ; il est parti pour Rennes où l’essai de fédéralisme des modérés subit un échec lamentable. Le conseil municipal se réunit donc sans lui et rédige une longue déclaration très ambiguë et finit par déclarer que l’arrêté prit par eux le 9 juin est révoqué. (402G) Septembre 1794. L’agent national Jean Cheval est accusé de connivence avec les Chouans ; on lui reproche de ne jamais rien fournir aux réquisitions et d’y soustraire également son frère Pierre qui habite le Châtelier et est d’ailleurs réfractaire. 15 novembre 1794. Ordre est donné à Jean Cheval, agent national, de réquisitionner quatre hommes pour le service militaire à Vannes « qu’ils soient pris, dit la lettre, parmi les patriotes de cette commune et parmi ceux qui soient les moins utiles à l’agriculture ». Sont désignés d’office Jean Rouxel de la Gazaie, Julien Glains du Pâtis, Julien Lucas et Bonaventure Guiho de la ville. Or, tous les quatre sont agriculteurs. (406G) Mars 1797. Le maire, Joseph Marie Seguin se met en tête de rendre obligatoires les règlements jamais observés à La Gacilly concernant le décadi qui devait remplacer le dimanche pour le repos hebdomadaire de la semaine révolutionnaire de dix jours au lieu de sept. Les marchés de La Gacilly se trouvent à des jours prohibés par les règlements du département. Mais le conseil municipal ne se laisse pas faire ; il se réunit pour rédiger une protestation et, en son nom, Jean Cheval écrivit une lettre montrant l’inconvénient d’abolir un marché aussi conséquent que celui de La Gacilly. Il eut gain de cause et les marchés restèrent fixés comme d’habitude. 25 octobre 1801. La loi du 8 pluviôse an IX et un arrêté des consuls de la République du 3 brumaire an X ramène le nombre des justices de paix du Morbihan de 69 à 37 et celle de La Gacilly est supprimée. Carentoir garde la sienne et reste le chef-lieu du canton. La municipalité et les Gaciliens sont très déçus d’avoir perdu ce titre. A partir de ce moment, ils n’auront qu’une idée en tête : récupérer ce titre et réparer ce qu’ils considèrent comme une injustice. Jean Cheval, nommé par le Directoire de Roche-des-Trois président de l’administration municipale gacilienne, commence une campagne de récupération qui durera beaucoup d’années. (366G). Le 4 brumaire an X, le préfet avait adressé un dossier demandant le retour de la justice de paix à La Gacilly et l’avait assorti d’un avis favorable. Pour faire bonne mesure, Jean Cheval avait, dans la même période, adressé directement la même requête au ministre « pour la lui remettre sous les yeux ». (369G) En 1836, il y avait ausssi comme Cheval : CHEVAL Mathurin : à 16 ans, il est garçon cloutier chez Julien Berthault au carrefour Olivier ; il est le fils naturel de Marie Cheval. CHEVAL Yves : 38 ans, aubergiste époux de Marie Bizeul CHEVAL Joseph : né à Cournon, cordonnier quartier St-Nicolas CHEVAL Louis : époux de Jeanne Boissel à la Bergerie, journalier"