Symboles utilisés
o : naissance,
x : mariage (x : 1er mariage, xx : 2ème mariage... , + : décès, ca : environ, ? : date évaluée
exemple : (oca1584) signifie "
naissance en 1584 environ"

Jean Joseph
TALHOUËT (de)
01 01 1691
1691
Seigneur de la Villequéno en 1773
Seigneur de la Villequéno en 1773
TALHOUËT (de) :: Germain Jude
TOURNEMINE (de) :: Thérèse (Nicole)
MÉZEC (Le) :: Françoise (x?)
 - Joseph Marie Joseph (o1742)
Armée > Terre
 - Chevalier
QUELNEUC :: Ville-Quéno (La) en ?
CARENTOIR :: Boschet (Le) en 1730
CARENTOIR :: Couëtus en 1748
CARENTOIR :: Gélinaye (La) en 1779

On sait que Louis-Marcel de Talhouët, frère Jean Joseph, fut obligé de s'exiler pour échapper aux poursuites dirigées contre la conspiration bretonne de M. de Pontcallec ; la chambre royale de Nantes ordonna une visite domiciliaire aux châteaux de Sévérac et de la Villequéno, occupés déjà par un détachement du régiment de Saint-Simon, afin de procéder à la saisie des meubles et des papiers pouvant intéresser l'accusation. En conséquence, un huissier, accompagné du lieutenant général et de plusieurs archers, se rendit à Sévérac et enjoignit au fugitif de comparaître. Il trouva le château désert et vide ; aucun des habitants du pays ne consentit à leur prêter une assistance quelconque. A la Villequéno, on saisit quelques meubles, mais on ne put trouver cet acte d'association que la chambre royale rechercha aussi inutilement ailleurs. Ces perquisitions eurent lieu les 3 et 7 février 1720. A la suite de la condamnation par contumace, et l'exécution en effigie des conjurés qu'on n'avait pu saisir, la confiscation fut prononcée sur tous les biens de Louis-Marcel, quoique celui-ci eût cherché à en prévenir les effets, en faisant une donation générale à son frère Jean-Joseph. Ajoutons que le régent rendit, dès le 12 aOn sait que Louis-Marcel de Talhouët, frère Jean Joseph, fut obligé de s'exiler pour échapper aux poursuites dirigées contre la conspiration bretonne de M. de Pontcallec ; la chambre royale de Nantes ordonna une visite domiciliaire aux châteaux de Sévérac et de la Villequéno, occupés déjà par un détachement du régiment de Saint-Simon, afin de procéder à la saisie des meubles et des papiers pouvant intéresser l'accusation. En conséquence, un huissier, accompagné du lieutenant général et de plusieurs archers, se rendit à Sévérac et enjoignit au fugitif de comparaître. Il trouva le château désert et vide ; aucun des habitants du pays ne consentit à leur prêter une assistance quelconque. A la Villequéno, on saisit quelques meubles, mais on ne put trouver cet acte d'association que la chambre royale rechercha aussi inutilement ailleurs. Ces perquisitions eurent lieu les 3 et 7 février 1720. A la suite de la condamnation par contumace, et l'exécution en effigie des conjurés qu'on n'avait pu saisir, la confiscation fut prononcée sur tous les biens de Louis-Marcel, quoique celui-ci eût cherché à en prévenir les effets, en faisant une donation générale à son frère Jean-Joseph. Ajoutons que le régent rendit, dès le 12 avril, aux familles de la plupart des condamnés, la jouissance de tous leurs biens. C'est pourquoi les biens de M. de Talhouêt furent remis à ses deux frères et à sa Soeur Thérèse. Depuis lors, les Talhouët ont joui paisiblement de leur maison et terres de la Villequéno ril, aux familles de la plupart des condamnés, la jouissance de tous leurs biens. C'est pourquoi les biens de M. de Talhouêt furent remis à ses deux frères et à sa Sœur Thérèse. Depuis lors, les Talhouët ont joui paisiblement de leur maison et terres de la Villequéno

Ancienne Paroisse de Carentoir, pages 306 et 159