Symboles utilisés
o : naissance,
x : mariage (x : 1er mariage, xx : 2ème mariage... , + : décès, ca : environ, ? : date évaluée
exemple : (oca1584) signifie "
naissance en 1584 environ"

Guillaume.5
BASTARD (Le) KERBIGUET
BASTARD (Le) :: Pierre.2
SERVOT :: Marie
COËTLOGON (de) :: Marguerite (x?)
 - Jean Jacques (o?)
 - Georges.2 (o?)
Armée > Terre
 - Écuyer
GUER :: Kerbiguet en 1505

GUILLAUME DE BASTARD KERBIQUET, ou Guillaume Bastard, et le Bastart, IVe du nom, dit le sieur de Kerbiquet, écuyer, alias chevalier, seigneur de Kerbiquet et de Langouet, capitaine du château de Porrhoêt, naquit au château de Kerbiquet vers 1482. On le trouve, le 29 avril 1505, rendant, en qualité de fils aîné de Marie Servot, vivante dame de Kerbiquet, l'hommage dû pour certains fiefs, par suite de la mort de ladite Marie, arrivée au mois de septembre de l'an 1504, à François d'Acigné, seigneur de Couëdor. Il reçoit lui-même hommage, comme seigneur de Kerbiquet et du Langouet, le 6 octobre 1512. Il passa sous le nom de Guillaume Bastard, sieur de Kerbiquet, à la réformation de 1513, pour la paroisse de Guer. Guillaume de Bastard (ainsi appelé) est présent à une revue d'hommes d'armes le 21 avril 1521, et une quittance de Jean de Bohan, grand-maitre de Bretagne en date du 25 janvier 1523, nous apprend aussi que Guillaume, sieur de Kerbiquet, était alors capitaine de Porrhoét. Ce comté, dont Josselin était la capitale, appartenait à Charles de Rohan, chevalier de l'ordre du roi, comte de Guise, seigneur de Gyé et de Porrhoêt. On trouve encore Guillaume rendant hommage au roi, cl rappelé parmi les nobles à l'occasion du don charitalif établi en Bretagne (1529) pour la rançon du roi François Ier et de ses enfants. Il était mort avant le 14 mai 1534. Guillaume de Bastard épousa (vers 1505-10) Marguerite de Coëtlogon, rappelée avec son mari en une transaction du 28 juin 1524, dont une copie s'est conservée au château des Métairies, et qui devait être fille de Gille de Coëtlogon, chevalier, seigneur de Méjusseaume et de la Gaudinaye, chambellan du duc François II et de la duchesse Anne, prévôt des maréchaux de Bretagne. La maison de Coëtlogon , qui existe encore, et qui est sortie d'un puîné des comtes de Porrhoét, a donné plusieurs syndics aux états de Bretagne, plusieurs évêques, un premier président de la chambre des comptes en Bretagne, un ambassadeur à la cour de France, chevalier de l'ordre de l'Hermine ; cinq procureurs généraux, syndics des états de Bretagne ; un chevalier du Saint-Esprit, plusieurs commandeurs et grand ‘croix de l'ordre de Saint-Louis , et un maréchal-vice-amiral de France. Elle s'est alliée aux d'Espeaux, de Coêtquen, de Guébriant, de la Villéon, d'Avaugour, de Ségur, de Boisgelin, de Guémadeuc, de la Galissonnière, d'Acigné. La terre de Coëtlogon et ses annexes avaient été érigées en marquisat en 1022