Symboles utilisés
o : naissance,
x : mariage (x : 1er mariage, xx : 2ème mariage... , + : décès, ca : environ, ? : date évaluée
exemple : (oca1584) signifie "
naissance en 1584 environ"

Jean Jacques
BASTARD (Le) KERBIGUET
Seigneur de Kerbiquet et du Langouët en ?
BASTARD (Le) :: Guillaume.5
COËTLOGON (de) :: Marguerite
BOUËXIÈRE (de La) :: Gillette (x?)
 - François (o?)
GUER :: Kerbiguet en 1543

JACQUES BASTARD DE KERBIQUET (Jean-Jacques).IP du nom, ou Jacques le Bastard, dit monsieur de Kerbiguet, écuyer ,seigneur de Kerbiguet et de Langouet, et (du chef de sa femme) du Tertre, en Cournon, né au manoir de Kerbiguet vers 1505-1510.Des lettres de commutation du nom de Bastard en celui de Kerbiguet ayant été enregistrées , en 1543-4 (Uèg. 22), à la chambre des comptes de Nantes, nous n'appellerons plus désormais Jacques et sa postérité que du nouveau nom adopté par eux. C'est lui dont parle Jehan d'Acigné dans l'aveu qu'il rend au duc de Bretagne comme seigneur de Ploêrmel, le 19 juin 1550, et dans lequel il rappelle la suite des seigneurs de Kerbiguet, savoir : Jean et André Hudelor, Marie Servot, dame de Kerbiguet, Guillaume et Jacques de Kerbiguet, son fils. En 1529, celui-ci acquitte pour lui, pour sa femme et pour Guillaume, son père, le don charitatif voulu pour la rançon de François 1" et de ses enfants. Il est rappelé à la montre qui eut lieu à Dinan, le 14 mai 1534, à la réformation de 1536, et il rend hommage au roi pour Langouet le 17 octobre 1536 et le 16 avril 1540.Il reçoit l'aveu qui lui est dû, comme seigneur de Kerbiguet, par Jean de Launay, seigneur de la Mulotière, le 10 mars 1539, et, le 30 juillet 1544, par François de Couédor, écuyer, seigneur du Bois-Glé et de la Bouexière. Il rend lui-même aveu au vicomte de Bohan pour le Tertre, relevant de la terre Gacilli, le 14 novembre 1549, et pour Kerbiguet à Jean d'Acigné, baron de Combourg et de Guer, le 26 juin 1566. Au milieu des troubles religieux qui s'étendirent dans la Bretagne, comme dans toute la France, et amenèrent plusieurs synodes à Ploêrmel non loin des lieux où habitaient les seigneurs de Kerbiguet, Jacques était resté fidèle à la foi de ses pères, et, lorsque la guerre éclata (1565), il s'était déjà rangé sous la bannière du duc de Montpensier, Louis de Bourbon, commandant les troupes royales en Bretagne. Jacques était présent à la revue de sa compagnie passée les 21 et 22 avril 1556. Il y a lieu de croire qu'il assistait avec elle à la prise du Havre de Grâce sur les Anglais (1762); à la rencontre de Messignac (1568), et aux batailles de Jarnac et de Moncontour (15 mai et 8 octobre 1569).Jacques continua à servir jusque dans l'âge le plus avancé; et le duc François de Montpensier, Fils du duc Henri, comme lui gouverneur de Bretagne, et qui avait été à même d'apprécier les services de Jacques de Kerbiguet, lors des combats auxquels il avait lui-même assisté dans sa jeunesse, voulant honorer les cheveux blancs de l'ancien officier de son père, nomma le sieur de Kerbiguet, par commission du 4 août 1492, gouverneur de Compern. François, fils de Jacques, était mort alors, et ne peut être confondu avec lui. Jacques ayant ainsi survécu à toute sa famille, mourut à l'âge de près de quatre-vingt-quinze ans, et sa succession et celle de sa femme ne furent partagées entre leurs petites-filles qu'en 1599. Jacques de Kerbiguet épousa (avant le 9 mai 1525) Gillette de la Bouéxière, dame du Tertre, en Cournon, au diocèse de Vannes, nommée dans une transaction du 9 mai 1525, dans la réformation de 1536, et encore en un partage noble, donné par elle à sa soeur, le 26 septembre 1544. Elle était fille de François de la Bouexière, sieur du Tertre, et de Marguerite de la Bourdonnaye. La maison de la Bouexière, remontant au XIIe siècle, en Bretagne, avait été plusieurs fois maintenue dans sa noblesse. Nous l'avons vue précédemment s'allier aux Bastard-la-Bastardière au XIII siécle. Elle l'était aussi à la maison de Lescouble, Elle s'était divisée en un grand nombre de branches qui portaient des armes différentes, mais qui n'avaient jamais cessé de se reconnaître une origine commune. Elle existe encore aux environs de Ploermel. La maison de la Bourdonnaye a donné un croisé en 1218, un président au parlement de Bretagne, un évéque de Léon, et, de notre temps, un membre à la chambre des pairs, deux à la chambre des députés, un ministre secrétaire d'État et un officier général. Elle s'est alliée de nos jours aux maisons de Vaugiraud, de Couasnon, de Menou, de Lanlivy, etc