Symboles utilisés
o : naissance, x : mariage (x : 1er mariage, xx : 2ème mariage... , + : décès, ca : environ, ? : date évaluée
exemple : (oca1584) signifie "naissance en 1584 environ"
Vicomte de Coetion en ?
Comte de Blossac en ?
- Charles Esprit (o1753)
GOVEN :: Blossac en 1740
Enfants := en plus de Esprit Charles Clair et Charles Esprit Marie de La Bourdonnaye F Charlotte Félix de La Bourdonnaye-Blossac 1741-1795 F Marie Louise Madeleine de La Bourdonnaye-Blossac 1742-1803 F Marie Charlotte de La Bourdonnaye-Blossac 1743-1788 H Anne Charles Marie de La Bourdonnaye-Blossac 1744-1767 Conseiller au Parlement de Paris en 1737, maître des requêtes en 1742, il est intendant du Poitou de 1750 à 1784 au Bureau des finances de la Généralité. Voici le portrait qu'en fait l'auteur d'un article publié dans une revue de Poitiers en 18412 : « Il était de petite taille, d'une affabilité remarquable, ses manières respiraient la simplicité. Il était, dit-on, grand seigneur qu'à table : alors, il se montrait magnifique. Quelques-uns l'ont accusé d'aimer un peu trop ses loisirs, mais d'autres ont prétendu que ce reproche n'était pas fondé. Nous préférons cette dernière opinion. » Pour donner de l'ouvrage aux ouvriers pauvres, pendant une année de disette, il entreprend la promenade de Blossac, à l'entrée de laquelle subsiste encore une grille surmontée de ses armes, et où une statue lui a été érigée en 1924. Il dote les villes de la région de promenades qui portent toujours son nom (Châtellerault, Fontenay-le-Comte, Saint-Maixent, Lusignan, Melle). Il encourage l'agriculture (culture du mûrier, élevage des vers à soie), les arts (école de dessin créée par Boucher à Poitiers), l'industrie (manufacture de coton). Il est nommé avec son fils cadet, Charles Esprit Marie de La Bourdonnaye, intendant de Soissons en 1784. Révolution française Il offre sa démission en 1789 ; les députés du Soissonnais supplièrent qu'on ne l'acceptât point. Il émigre à Bruxelles en 1790, après le pillage de son château de Blossac. Il revient en France en 1792, réside à Paris, puis à Rouen. Arrêté le 3 thermidor an II, il est conduit à la Conciergerie le 6, puis, le 13, à la maison d'arrêt du Plessis. Sauvé par la réaction de Thermidor, il est libéré le 19 vendémiaire an III, retourne vivre à Rouen chez son neveu Le Bret, et ne peut rentrer à Blossac qu'à la levée du séquestre sur ses biens, en 1797. Il achève sa vie dans cette demeure qu'il avait profondément remaniée entre 1760 et 1770.
