Le manoir de la Motte (maison cadastrée 1541 en 1836) fut la demeure des familles Le Gall et Viviers pendant la Révolution. Originaire de Quimperlé, Gilles Le Gall arrive à La Gacilly comme procureur fiscal du marquisat de la Bourdonnaye et avocat à la Cour. Il avait épousé Gilette-Magdeleine Blanchard. Ils eurent plusieurs enfants : Marie-Anne née le 5-11-1758 et décédée le 12-3-1762 dont le parrain fut Pierre Le Sancquer procureur fiscal de la Bourdonnaye et la marraine Anne Richard épouse de Joseph Lemarchand de Belleville sénéchal de la Bourdonnaye Jérônime-Louise née le 16-7-1760 dont le parrain fut Louis-Anne de la Bourdonnaye et la marraine Jéronime Guillard dame des Aulnays ; elle décèdera le 3-4-1777 Amant-Olivier né le 26 avril 1763. (voir pour Julien-Daniel) dont le parrain fut Daniel Le Gall frère de Gilles et la marraine Olive Roquelin (voir la Roquennerie) Louis-Joseph né le 30-9-1764 dont la marraine fut Louise-Anne Grinsart épouse Joubier Marie-Anne-Perrine : voir fiche individuelle Il fut le premier maire de La Gacilly au début de 1790 jusqu’en fin 1791. Il est alors nommé juge au tribunal du district de Rochefort puis, en 1795, il est nommé commissaire provisoire du pouvoir exécutif à La Gacilly. Ce vieillard à qui on confiait le pouvoir à 73 ans, n’apporta guère de zèle et d’activité à l’exercice de son mandat ce qui valut aux Gaciliens deux années de tranquillité relative. Mouchardé par les membres du comité de surveillance à cause de sa tiédeur révolutionnaire, il faisait l’objet, au département, d’une fiche sévère et sans indulgence : « Patriote sans conduite, préférant le vin à tout le reste ». 3 novembre 1790 : Perrine Huet, l’épouse de Joseph-Marie, est la marraine de la seconde cloche de l’église Saint-Nicolas nommée Perrine-Gilette, le parrain étant Gilles Le Gall, avocat à la cour, ex-procureur fiscal du marquisat de la Bourdonnaye et alors maire de La Gacilly (ce fut d’ailleurs le premier maire de la commune). Il sera ensuite nommé juge au district de Rochefort. (86C) 28 juin 1792 : les dénonciations se multiplient et des arrestations massives de prêtres réfractaires sont opérées ; parmi les dénonciateurs, on trouve Gilles Le Gall 16 mars 1793 : Rochefort-en-Terre tombe aux mains des paysans exaspérés de la persécution religieuse : 1.500 assaillants armés d’objets hétéroclites s’emparent du chef-lieu du district sans grande difficulté, les républicains s’étant enfuis devant cette horde déchaînée ; parmi les Bleus en déroute, il y a Gilles Le Gall. 7 Novembre 1794 ( 17 brumaire an III): Marie-Anne Le Gall, née le 5 novembre 1758 à La Gacilly, fille de Gilles Le Gall, avocat à la Cour, alloué de la juridiction de la Bourdonnaye, demeurant à Roche-des-Trois, veuve de Noël Le Quéré, épouse, à La Gacilly, Louis Viviers, âgé de 58 ans, négociant. Ils auront un fils, Mathurin-René né le 1° décembre 1795 à La Gacilly. Puis ils auront une fille, Marie-Louise-Désirée, née le 25 août 1797 à La Gacilly qui épousera Armand-Mathieu SAULNIER alors percepteur ; malheureusement, elle décédera à la naissance de son fils qui décèdera lui aussi le 28 décembre 1833. 1796 : Gilles Le Gall rédige un rapport sur le citoyen Le Roy rapport transmis au commissaire du pouvoir exécutif de Rochefort par Leblanc dans lequel Le Gall prend courageusement la défense de Le Roy injustement accusé par Leblanc et par Charles-Florentin Seguin. C’est d’ailleurs ce dernier qui prendra la place de commissaire du pouvoir exécutif à La Gacilly au décès de Gilles Le Gall à 75 ans le 10 novembre 1797. Cette affaire n’eut pas de suite, car le citoyen Le Roy avait démissionné de sa fonction d’agent municipal pour continuer l’exercice de la médecine. Le frère de Gilles, Léonce Le Gall, arrivant de Pipriac, deviendra receveur buraliste à La Gacilly en 1880. Il succèdera à Michel Hervy. Il avait épousé Marie Aubrée, la fille de Joseph Aubrée commis à cheval des Contributions Indirectes à La Gacilly. Un de leurs fils, Paul-Alfred, décèdera à La Gacilly le 16 janvier 1882 à l’âge de 20 ans et un autre, Léonce-Marie, le 26 août 1883 à l’âge de 24 ans. Un Le Gall est notaire de la Bourdonnaye le 24 juin 1709 (99C) Le Gall : 377, 381 (2fois), 406, 438 Gu,