Symboles utilisés
o : naissance,
x : mariage (x : 1er mariage, xx : 2ème mariage... , + : décès, ca : environ, ? : date évaluée
exemple : (oca1584) signifie "
naissance en 1584 environ"

Jean Marie
HERSART
11 03 1792
1792
LA GACILLY (56)
HERSART :: Jean René Marie
BIZEUL :: Louise
TATARD :: Marie Joseph.1 (x1826)
 - Jeanne (o1831)
Armée > Terre
 - Caporal 1813
Artisanat-Commerce
 - Aubergiste 1819 | Ville :: LA GACILLY
Distribution
 - Facteur | Ville :: LA GACILLY
LA GACILLY :: Ville en ?

Épouse : Marie-Joseph TATARD le 3-12-1826 à La Gacilly Jean-Marie HERSARD né à La Gacilly le 11 mars 1792. Parrain : Joseph Hersart, son oncle et marraine : Marie Bizeul, sa tante. Il est le fils aîné d’une nombreuse famille (21 frères et sœurs). Il devient sous-officier instructeur au 26° de ligne de Voltigeurs, puis il participe à la campagne napoléonienne d’Allemagne de 1813 comme caporal ; il est blessé à Leipzig et fait prisonnier ; il sera retenu captif jusqu’au retour des Bourbons au pouvoir (Louis XVIII en 1814). A son retour, il est aubergiste à La Gacilly dans l’ancienne maison Lejout en 1819 ou 1820. Il y était encore en 1832. Il fut le parrain de sa demi-sœur, Sophie, en 1824, l’avant-dernier enfant de Jean-René-Marie. Il épousa Marie-Joseph TATARD le 3 décembre 1826, sans profession, née le 18 février 1793, fille majeure de feu Jean-Marie Tatard et dont il aura sept enfants ; deux garçons deviendront engagés volontaires et l’un d’eux, Baptiste, décèdera à 28 ans à Saint-Maixent. Un autre de ses enfants sera aveugle. Joséphine née le 29 décembre 1827 à La Gacilly ; sa tante Félicité n’avait que un an. Elle décèdera le 25 décembre 1834 à La Gacilly. Jean-Marie II né le 14 juillet 1829 à La Gacilly. Jeanne-Marie née le 31 juillet 1831 à La Gacilly, elle épousera Pierre-Marie Orêve après le décès de ses parents ; elle décèdera à La Gacilly le 3 mars 1898 à l’âge de 67 ans alors qu’elle était ménagère à La Gacilly, les déclarants étant un voisin Pierre Le Roul 56 ans carrier à La Gacilly et un autre voisin Jean-Marie Ayoul garde-champêtre à La Gacilly. Baptiste-Mathurin-Henri né le 19 janvier 1834 à La Gacilly et décédé le 23 mai 1862 à Saint-Maixent, inscription faite le 20 juin 1862 à la mairie de La Gacilly. Pierre-Marie né le 7 novembre 1836 à La Gacilly, jumeau avec Joséphine. Joséphine née le 7 novembre 1836 à La Gacilly, jumelle avec Pierre-Marie, décédée le 25 août 1839 à La Gacilly. François-Pierre né le 6 octobre 1838 à La Gacilly et décédé le 2 décembre 1858 à La Gacilly. Après le décès de son père Jean-René-Marie en 1835, il devient propriétaire de l’auberge du Lion d’Or et s’installe sur la place Municipale dans la maison de la veuve Boissier, la bâtisse du Crédit Agricole actuel. Quelques années plus tard, l’auberge sera transférée place Ducrest de Villeneuve. Dans cette auberge, il y eut parfois des péripéties comme, par exemple, le soir où deux marchands de passage, les Sorlenig, vinrent pour passer la nuit. La femme, étant enceinte, accoucha d’un garçon à l’auberge (17n21). Ils étaient épingliers c’est à dire qu’ils vendaient des épingles. Autre péripétie : un soir, vers 18h, entrèrent dans l’auberge du Lion d’Or, le chirurgien gacilien Guillotin accompagné du sieur Jean Méhaut. Le chirurgien demande à l’aubergiste de « garder le dit Méhaut pour être à même de recevoir les secours et le traitement dont il a besoin étant dangereusement blessé ». Le blessé en question raconte alors son histoire à Jean-Marie Hersart. La veille, alors qu’il se rafraichissait dans le cabaret de Jean Laisné à l’Hôtel-Portier en Carentoir, une bagarre éclata entre Mathurin Soulaine et Jean Caro, qu’ils se « crochèrent ». Il s’interposa et, la paix étant revenue, il quitta le cabaret pour retourner chez lui. Mais les deux individus le suivirent, le rattrapèrent, lui portèrent sur la tête et sur le corps cinq à six coups de bâton et le laissèrent pour mort. Le lendemain matin, ayant recouvré sa connaissance, il se traina jusqu’à La Gacilly pour se faire soigner. Malheureusement, lorsque le chirurgien revint à l’auberge le lendemain matin, il était décédé. Un procès s’ensuivit et Jean-Marie Hersart dut se rendre à Vannes par deux fois comme témoin. En 1831, il est nommé deuxième capitaine de la Garde Nationale de La Gacilly. En 1859, il deviendra facteur de la poste. Il décèdera le 2 septembre 1866 à 74 ans, débitant de boissons, déclaration faite par Pierre Cadoret clerc de notaire et Pierre Orève gendre du défunt puisqu’époux de Jeanne-Marie Hersart.