Symboles utilisés
o : naissance,
x : mariage (x : 1er mariage, xx : 2ème mariage... , + : décès, ca : environ, ? : date évaluée
exemple : (oca1584) signifie "
naissance en 1584 environ"

Mathurin Amaury
ORINEL
26 11 1736
1736
PLUMAUGAT (22)
BRIEND :: Jeanne Marie (x?)
 - Pascal René (o1774)
 - Marie Joseph Anne Elisabeth Louise (o1782)
Justice
 - Avocat au parlement de Bretagne 1773
Administration
 - Sénéchal 1773
Justice
 - Juge 1773
Administration
 - Adjoint au maire
LA GACILLY :: Ville en ?

Enfants en plus de Pascal René Crysostome ORINEL et de Marie Joseph Anne Elisabeth Louise ORINEL 1782- o Sophie Marie Françoise ORINEL 1768-1776 o Henriette Marie Rosalie ORINEL 1769-1856 o Casimir Jérôme Charles ORINEL 1770-1811/ o Véronique Marie Anne ORINEL 1772- o Isidore Alexandre ORINEL 1773-1773 o Constant René Damien ORINEL 1775-1776 o Jean Baptiste Julien Salomon ORINEL 1776- ? Armand Alexandre Paul ORINEL 1777-1858 o Mathurin René Guillaume ORINEL 1778-1783 • Emilie Marie Anne (Henriette) ORINEL 1780-1856 o Constant Mathurin Jacques ORINEL 1786-1792 Mathurin-Amaury Il arrive à La Gacilly vers 1770 et devient le sénéchal du marquisat de la Bourdonnaye (LECL p. 363) tout en étant avocat à la cour. Adjoint au Maire ROBERT Il devient également président du général de fabrique de La Gacilly en 1772 (LECL p. 374) Le 2 février 1772 il prit un arrêté pour que les conseillers soient à l’heure Je n'ai pas vu que la sobriété fût la vertu du paysan de Carentoir ; je sais même un fait qui prouve que les Carentoriens ont toujours aimé à boire un bon coup. Le voici : le dimanche, 2 février 1772, le sénéchal de la Gacilly, Amaury Orinel, vint exprès de la Gacilly pour présider la délibération du général de la paroisse. Arrivé dans le cimetière, il fait dire par quelqu'un aux membres du général de se réunir au plus tôt, afin qu'il puisse se rendre, de jour, chez lui, car les jours sont courts, temps mauvais, et l'eau passe sur le Pont-ès-Boussard. Il entre donc à la sacristie, lieu ordinaire de séances, et constate qu'il n'y a personne à s'être rendu à sa convocation ; sur ce, prie un des sacristains de sonner la cloche, mais ce fut inutilement ; alors, après avoir attendu quelque temps, il se décide sortir, pour voir si les conseillers sont dans le cimetière : ne trouve personne. A bout de ressources et de patience, le Président ordonne au sacristain d'aller les chercher dans les cabarets du bourg, et de les prévenir qu'on les attend. Enfin, après trois quarts d'heure d'attente, sept des conseillers arrivent et se présentent à la sacristie : mais parce que le conseil se composait de onze membres et que les deux fabriques en charge n'étaient point venus, force fut de remettre la délibération à une autre fois. Comme les sept conseillers qui se décidèrent à venir après toutes les démarches ci-dessus mentionnées méritent de passer à la postérité, nous donnons leurs noms : Jean Robert, Pierre Soulaine. Vincent Coué, Joseph Bouchet, Denis Moison, Julien Texier, de la Ville-Chapet, et Louis Le Roy. La vengeance du sénéchal fut terrible; il prit un arrêté en vertu duquel tous ceux qui n'arriveraient pas à la salle des délibérations, au premier coup de cloche, seraient punis d'une amende de vingt sous, conformément à l'ordonnance royale du 31 août 1718. Il voulut ensuite clouer au pilori de l'opinion tous ceux qui avaient refusé de comparaître, à savoir : Jean Méhaud et François Orhand, fabriques en charge, Jean Le Blanc et autre Julien Texier, conseillers; enfin, il fit consigner dans le registre, pour qu'elle fût connue à jamais, ,( la morosité ordinaire desdits délibérans à s'assembler au son de la cloche, et aussi, l'abus trop invétéré de l'obligation de les envoyer requérir dans les cabarets du bourg pour les assembler à toutes les délibérations.