Symboles utilisés
o : naissance,
x : mariage (x : 1er mariage, xx : 2ème mariage... , + : décès, ca : environ, ? : date évaluée
exemple : (oca1584) signifie "
naissance en 1584 environ"

Olivier.4
MONTAUBAN (de)
Seigneur de La Gacilly, de Montauban, de Gouneville, de Quinéville, de Romilly, de Crespon, de Tuboeuf, de Craon, de Brisolette, de la Bréhardière et de Marigny en 1388
MONTAUBAN (de) :: Olivier.3
TOURNEMINE (de) :: Julienne
MALESMAINS (de) :: Jeanne (x?)
 - Olivier.5 (o?)
 - Renaud.3 (o?)
 - Amaury (o?)
 - Jeanne.2 (o1354)
Armée > Terre
 - Chevalier Banneret
LA GACILLY :: Château (Le) en 1377

CHEVALIER BANNERET Le banneret est un jeune noble qui, ayant déjà acquis des fiefs (par héritage, mariage ou autrement), se présente à l'armée avec plusieurs vassaux sous sa bannière2. C'est un titre de noblesse tombé en quasi-désuétude depuis la fin du moyen-âge. Les chevaliers bannerets apparaissent sous Philippe Auguste. C'était d'abord un titre militaire. La création des chevaliers bannerets permettait aux chefs d'armées de regrouper leurs troupes dans des unités placées autour de bannières. Le titre de banneret était accordé à des seigneurs d'importance qui n'étaient pas obligatoirement des barons, des comtes ou des ducs, mais « puissant de lainage, de terre et de mise » (Chroniques de Jean II). Un banneret pouvait être accompagné de quelques dizaines de combattants placés sous ses ordres. Le rang de banneret correspondait à un niveau dans l'échelle des gages. Les comtes et les ducs ne bénéficiaient pas de gages particuliers en France. Ils étaient payés comme chevaliers bannerets ou écuyers bannerets. En Angleterre il y avait des gages différents pour les ducs, les comtes et les bannerets3 Si en France, ils disparurent avec la création des compagnies d'ordonnance sous Charles VII, en Angleterre, ils perdurèrent jusqu'au XIXe siècle . Le titre de banneret en France À l'époque moderne, le titre de banneret a été intégré à la hiérarchie nobiliaire. Il se situe entre chevalier et baron. Au sein de ce titre particulier, on trouve encore trois catégories ou trois appellations : banneret, chevalier-banneret, et, plus rare, écuyer-banneret. Le banneret simple ou le seigneur-banneret, détenait ce titre de par le rang de son fief, auquel était attachée la bannière. Le chevalier-banneret tenait lui généralement son titre de ses mérites personnels sur le champ de bataille, où, le souverain le remarquait et lui accordait ce titre. C'était également le même principe pour l'écuyer-banneret, sauf qu'il ne pouvait se faire appeler « messire », ni porter des éperons d'or, faute d'avoir été fait chevalier4. A la fin du moyen-âge, lorsque le titre est tombé en désuétude, les bannerets furent souvent assimilés au rang et au titre de chevalier. Ainsi la couronne héraldique des bannerets devint celle des chevaliers qui abandonnèrent leur tortil comme signe d'appartenance héraldique à la chevalerie MONTAUBAN (de) Olivier IV Troisième et dernier enfant d’Olivier III et de Julienne de Tournemine, il devint chevalier banneret, c’est à dire qu’il avait la possibilité de porter une bannière. Il servit Charles V, roi de France avec trois chevaliers et trente-sept écuyers en 1377 et 1378. A la mort de ses deux frères, il hérita de tous les biens de son père Olivier III et de ceux de sa mère acquis après son remariage avec Olivier III. Il devint seigneur de Montauban, de La Gacilly puis de Gouneville, de Quinéville, de Romilly, de Marigny, de Crespon, de Tuboeuf, de Craon, de Brisolette et de la Bréhardière suite à son mariage avec Jeanne de Malesmains vers 1342 qui, étant fille unique, hérita de ses parents Gilbert de Malesmains, seigneur de Marigny et Tiphaine de Courcy. Elle était aussi nièce de Jeanne de Malesmains, dame de Sens, épouse de Robert du Guesclin, en 1318, père du fameux connétable. Elle mourut en 1383 en laissant sept enfants dont Olivier V. Après la mort de son père Olivier III, Olivier IV eut pour tuteur son oncle Renaud de Montauban, seigneur du Bois de la Roche. Comme ses deux frères, il fut, lui aussi, capitaine pour Charles de Blois et servit sous les ordres de son cousin Bertrand Du Guesclin. Il passa les montres de sa compagnie comme chevalier banneret à Dinan le 16 janvier 1356 avec 2 chevaliers et dix écuyers dont Olivier et Renaud de Montauban et trois archers et, un peu plus tard, en 1367, il est en Espagne avec Du Guesclin. Le 10 Avril 1371, il est à Dreux avec un chevalier et seize écuyers dont Jean de Montauban, son fils. Avec cet équipage, il assiste au siège de Bécherel et de Brest la même année. Une autre montre à Saint-Cloud le 1° septembre 1373 le met en compagnie de trois chevaliers et de 25 écuyers dont Jean de Montauban, son fils. Le 25 avril 1379, il signe, avec son fils Olivier V, l’acte d’association des seigneurs bretons contre l’invasion des Français dans leur province. Il ratifie le deuxième traité de Guérande en 1381. Il meurt en 1388

Histoire de La Gacilly, page 118