Symboles utilisés
o : naissance,
x : mariage (x : 1er mariage, xx : 2ème mariage... , + : décès, ca : environ, ? : date évaluée
exemple : (oca1584) signifie "
naissance en 1584 environ"

René.1
ROHAN (de)
Vicomte de Rohan et de Léon en ?
Marquis de Blain en ?
Comte de Porhoët en ?
Prince de Léon en ?
ROHAN-GIÉ (de) :: Pierre.3
ROHAN (de) :: Anne
ALBRET (d') :: Isabeau (x?)
 - Louis.4 (o?)
 - René.2 (o?)
 - Jean.4 (o?)
 - Françoise.2 (o?)
 - Henri.1 (o1535)
LA GACILLY :: Château (Le) en 1528
CARENTOIR :: Bouëxière (Haute) (La) en 1548

seigneur de La Gacilly en 1528 et en fit aveu cette même année. Il est aussi prince de Léon, comte de Porhoët, vicomte de Rohan, sire de Blain, de Gié, de Carentan et de la Bouëxière. Il apparaît à la réformation de 1536 comme propriétaire de La Gacilly (appelée Gassiglé) et de la Haute-Bouëxière. Il épouse, en 1536, Isabelle d’Albret, fille de Jean de Navarre et de Catherine de Foix. Il cède sa terre de La Gacilly à Claude de Rohan pour 36.000 livres. Toutefois cette vente avait été faite « à condition et faculté de raquit (arrêt du Parlement) » ; en conséquence, René de Rohan pouvait racheter sa terre, et il le fit car, au mois de décembre 1540, dans l’aveu de la seigneurie de Couëtion, rendu par François Marcadé et Marie de la Bouëxière, son épouse, ceux-ci confessent : « estres hommes et sujets de haut et puissant seigneur, monseigneur René, vicomte de Rohan, comte de Porhoët, seigneur de Gié, Carentan, Beaumont, La Gacilly et la Bouëxière ». Il y eut probablement retrait lignager ; c’était un droit qui appartenait au parent le plus proche du vendeur de retirer des mains d’un tiers acquéreur un ancien bien de la famille en lui remboursant le prix qu’il avait payé. D’autres aveux sont rendus à René de Rohan, seigneur de La Gacilly les 24 juin 1548 et 10 octobre 1549. Dans l’aveu du 24 juin 1548, il est dit « lesquels héritages René de Rohan doit au roy comme le seigneur de la Haute-Bouëxière relevant du roy… », ce passage prouve que cette châtellenie de la Haute-Bouëxière dépendait directement du roi et non pas de La Gacilly, d’ailleurs le seigneur de la Haute-Bouëxière n’a jamais été cité parmi les seigneurs-vassaux de La Gacilly malgré qu’une grande partie des biens de la dite seigneurie en Carentoir et Tréal (maison et bois exceptés) relevaient de la seigneurie de La Gacilly Il fut tué dans un combat près de Metz le 20 octobre 1552. Isabelle de Navarre reçoit en douaire le château et les terres de La Gacilly. Ils avaient eu un fils, Henry. Selon une tradition, « un combat singulier opposa un seigneur de Rohan, de La Gacilly et de la Haute-Bouëxière à un seigneur de la Ruée en Ruffiac, celui-ci y fut tué ». Ces deux familles étaient voisines et les visites devaient être fréquentes. C’est ainsi que messire François de la Ruée, doyen de Quintin, signa le testament de Pierre de Rohan, baron de Pont-Château et seigneur de la Bouëxière en 1518. Par ailleurs, les de la Ruée furent alliés au XVI° siècle avec la famille Couëdor dont une branche était titulaire de la seigneurie de la Basse-Bouëxière. Mais vers le milieu du XVI° siècle, la famille de Rohan, en partie tout au moins, prit le parti des protestants et, en particulier, René de Rohan qui était en plus un habitué des « rencontres en duel » puisqu’il décéda à Metz en 1552 dans l’un de ces combats. Par contre, la famille de la Ruée fut toujours très royaliste et très dogmatique. Il semble bien qu’un différend religieux s’éleva entre les deux seigneurs qui voulurent le régler en duel. A l’emplacement du combat, sur la paroisse de Tréal, la famille de Rohan entreprit de faire construire une chapelle qui prit le nom de Bonnes Rencontres (est-ce pour chasser le mauvais souvenir ?). Un acte de la famille de Rohan rappelle que « nous avons pris possession (de la chapelle) pour avoir sonné la cloche et pris et fait prendre au sieur Pollet, notaire représentant le marquis de la Bourdonnaye, dans un banc situé côté de l’Epître près de la balustrade, et ce sans opposition, et avons également installé ledit seigneur de la Bourdonnaye dans le droit de seul seigneur fondateur de la dite chapelle ». Près de la chapelle, sur la même colline, un moulin à vent sera construit plus tard, les ruines y sont encore visibles. La chapelle sera incendiée en 1794, seule une croix en perpétue le souvenir

Ancienne Paroisse de Carentoir, page 176