Symboles utilisés
o : naissance, x : mariage (x : 1er mariage, xx : 2ème mariage... , + : décès, ca : environ, ? : date évaluée
exemple : (oca1584) signifie "naissance en 1584 environ"
PERRIER (du) :: Jeanne.2 (x?)
ROUGÉ :: Jeanne Marguerite (x?)
- Guillaume.2 (o?)
ROUGÉ :: Jeanne Marguerite
- sans postérité
TROGOFF (de) :: Catherine
- sans postérité
- Chevalier
Administration
- Chambellan
Jean de Penhoët, seigneur de Plounérin (chevalier, chambellan et amiral de Bretagne), fils de Guillaume de Penhoët dit "le boiteux" (décédé en 1403), et de Jeanne vicomtesse de Fronsac (fille de Raymond d'Albret et de Jeanne de La Marche). A noter que le duc de Bretagne ayant été fait prisonnier par les enfants de Charles de Blois, Jean de Penhoët s'était empressé de mettre sur pied "un corps de 13 chevaliers, 468 hommes d'armes, 59 arbalétriers et 255 archers, composant suivant le temps environ 1 600 hommes, dont la revue se fit à Combourg le 27 juin 1420", pour libérer le duc de Bretagne. Peu après sa libération, le duc sut reconnaître les services de Jean de Penhoët et rattache en 1425, les sujets du sire de Penhoët qui relevaient de la juridiction de Guingamp, ceux de Guerlesquin et Plounérin en particulier, à la juridiction de Morlaix. De plus, en 1434, il autorise le sire de Penhoët d'avoir poids et balances à Guerlesquin, et, en 1436, il concède un quatrième pot "pour ses justices en ses terres et seigneuries 1411. JEAN DE PENHOET, chevalier, amiral de Bretagne, est ainsi qualifié dans un sauf-conduit donné à Westminster, le 23 septembre 1411, par le roi d'Angleterre aux ambassadeurs du duc de Bretagne. Il figure avec les titres de chevalier et d'amiral de Bretagne dans une commission de ce prince, du 27 octobre de la même année, pour renouveler la trève avec le roi d'Angleterre. Il gagna, en 1404, le combat naval de Saint-Mathieu, sur les Anglais, leur prit beaucoup de vaisseaux et leur fit éprouver une perte de deux mille hommes. Il commanda, en 1420, pour le recouvrement de la personne du duc, prisonnier des Penthièvre, 13 chevaliers, 478 hommes d'armes, 59 arbalétriers et 255 archers. Le rôle de cette montre lui donne les qualités de chevalier et d'amiral de Bretagne ; il possédait encore en 1430 cette dignité. En 1423, pendant que Jean de Penhoët était amiral de Bretagne, les Anglais vinrent assiéger le mont Saint-Michel, par terre et par mer. La garnison de cette ville était composée de cent dix-neuf gentilshommes, commandés par Louis d'Estouteville [Note : Parmi les Bretons qui en faisaient partie, on cite F. Tournemine, G. le Vicomte. Fr. de Marcillé, F. de Fontenay, les sire de la Hunaudaye et de Quintin]. Ces gentilshommes soutinrent les efforts de l'armée anglaise, et donnèrent aux Français et aux Bretons le temps de venir à leur secours. Guillaume de Montfort , évêque de Saint-Malo, instruit de leur situation, assembla secrètement les sires de Beaufort, de Combourg, de Coëtquen et quelques autres seigneurs du pays, pour délibérer sur les moyens de secourir les assiégés. Ils n'en trouvèrent pas de plus courts et de plus efficaces que d'armer les vaisseaux qui se trouvaient dans le port de Saint-Malo, et d'y faire entrer tous les gens d'armes et de trait qu'ils purent rassembler. Briant de Châteaubriant, sire de Beaufort, fut déclaré amiral de la flotte, et répondit parfaitement à l'attente qu'on avait conçue de sa valeur. Le combat fut vif et long, parce que les vaisseaux anglais étaient plus élevés et plus forts que ceux des Bretons, mais le courage de ces derniers suppléa à ce qui leur manquait du côté des vaisseaux. Les Anglais, après une vigoureuse résistance, furent contraints de prendre le large et d'abandonner une partie de leur flotte. Cette victoire obligea les Anglais à lever le siège du mont Saint-Michel. C'est à tort que quelques auteurs ont cru que Briant de Châteaubriant avait été amiral de Bretagne ; il fut seulement, par occasion, mis à la tête de la flotte qui secourut le mont Saint-Michel. La maison de Penhoët remonte à Hamon, père de Guillaume, chevalier, dont le fils nommé Hervé, aussi chevalier, passa, en 1235, un accord avec les moines de Relec ; Guillaume, dit le Boiteux, fils d'Hervé, fut capitaine de Rennes et défendit, en 1356, cotte ville contre le duc de Lancastre ; il fut le père de l'amiral de Bretagne. Cette maison, depuis longtemps éteinte, portait d'or à la fasce de gueules. Devise: Red eo (il faut) ; et : Antiquité de Penhoët. La terre de Penhoët était une bannière de Bretagne ; le sire de Penhoët siégea, en conséquence, parmi les bannerets et les bacheliers au Parlement général de l'an 1462. Il a existé en Bretagne d'autres familles de ce nom.
