Volontaire de l'armée de Charette, Chevalier de la Légion d'Honneur Bataille de REDON le 10 novembre, à 6 heures du matin les Chouans dont ; Armand Aimé DE PIOGER, pénétrèrent dans Redon par le Nord et par l'Ouest. Des coups de fusils éclatent près du poste de la prison. Surpris par la rapidité de l’attaque opérée en plusieurs points, les soldats républicains abandonnent les postes et se réfugient dans l'église Saint-Sauveur et dans l'abbaye. Réveillée par les tirs, une partie des habitants tente également de s’y rendre, mais la plupart en sont empêchés par les Chouans qui leur ordonnent de rentrer chez eux. Cependant les Chouans sont dépourvus de canons, deux seulement sont déchargés d’un navire amarré dans le port mais c’est insuffisant pour prendre les bâtiments d'assaut. Ils rassemblent alors des fagots de bois, de la paille et du goudron. Après avoir rejetés une première sommation, les Républicains capitulent devant la menace des Chouans de mettre le feu aux maisons environnantes. Selon François Cadic, 5 d'entre eux ont été tués et 5 autres blessés contre 1 mort et 4 blessés du côté des Chouans1, d'après Monique Souben les pertes des Chouans semblent être de 4 hommes tués et d'environ 12 blessés Les jours suivant le château de Boro est investi et pillé par les Redonnais bonapartistes en représailles d'une tentative de prise de force de la ville de Redon par les royalistes locaux dont Armand Aimé DE PIOGER