Il a été l’un des auteurs des deux grands rameaux ,actuellement existants de la branche aînée de la maison de la Bourdonnaye Volontaire puis sous-lieutenant dans les carabiniers en 1771, il est capitaine en 1774 dans le régiment Royal Cavalerie. Il passe dans une compagnie de gendarmes de la Maison militaire du roi en 1779. Colonel du régiment de Forez en 1788, il se retire avec le grade de maréchal de camp en mars 1791. Il émigre alors et fait campagne dans l’armée des Princes puisse passe à l’armée anglaise en Hollande, de 1792 à 1794 totalisant plus de 28 ans de service. Pendant ce temps, ses terres de la Bourdonnaye et de Coëtion sont vendues comme biens nationaux. À son retour en France, il récupère une grande partie de ses biens, grâce à sa femme qui avait pu les racheter en passant par un intermédiaire, et en vendant tous ses bijoux. Chevalier de Saint-Louis et de la Légion d'honneur, il devint à la mort de son cousin Louis-François, marquis de La Bourdonnaye, chef de nom et d’armes et héritier des terres titrées. Mairie de Rennes Nommé maire de Rennes le 18 mars 1808, il vient saluer Napoléon Ier à Nantes la même année. Il est fait baron d'Empire par lettres patentes du 30 octobre 18103. Durant son mandat, il doit faire face à la sévère récession économique que connaît la ville depuis 1789. Les chantiers publics sont rares et les crises de subsistance endémiques. Il y répond par des emprunts, l’ouverture d’ateliers de charité et la distribution de soupes économiques. En 1813 la ville secourt 3 000 indigents sur 29 300 habitants. Il est remplacé à la mairie en septembre 1814 par Charles-Marie Desnos de La Grée