Symboles utilisés
o : naissance,
x : mariage (x : 1er mariage, xx : 2ème mariage... , + : décès, ca : environ, ? : date évaluée
exemple : (oca1584) signifie "
naissance en 1584 environ"

Charles.2
COSSÉ (de)
13 05 1562
1562
SAINT-MAURICE-D'ÉTELAN (76)
Ételan (Château d')
Seigneur de La Gacilly en ?
Comte de Brissac en ?
COSSÉ (de) :: Charles.1
SUEUR (Le) :: Charlotte
ACIGNÉ (d') :: Judith (x?)
OIGNIES :: Anne (x?)
ACIGNÉ (d') :: Judith
 - Charles.3 (o?)
 - Angélique (o?)
 - François (o?)
OIGNIES :: Anne
 - sans postérité
Armée > Terre
 - Maréchal
Administration
 - Gouverneur
CARENTOIR :: Abbaye de Bonnais (L’) en ?
RENAC :: Bois-Raoul (Le) en 1580
LA GACILLY :: Château (Le) en 1580

Note_Perso Dans un aveu du 18 mai 1580, rendu à la seigneurie de Renac pour la terre de la Bouvrie en Pipriac, son épouse Jeanne du Plessis est dite « dame vicomtesse de La Gacilly et d’Acigné ». A la fin de 1580, Charles de Cossé achète la seigneurie de La Gacilly. "1)""Appelé François dans les réformations- c'est en qualité de Gouverneur de Paris qu'il ouvrit les portes de cette ville à Henri IV dans la nuit du 28/03/1594 Il fut colonel de douze vieilles bandes d'infanterie, qui prirent le nom de Brissac, et à la tête desquelles il servit jusqu'à l'évacuation du Piémont, en 1574. En 1582, il embarqua sur la flotte commandée par Strozzi, qui portait 6 000 hommes destinés à secourir dom Antoine de Portugal, et à le conduire aux îles Açores, où celle de Tercère tenait encore pour lui. Les troupes descendirent dans l'île Saint-Michel, défirent 2000 Espagnols, et s'emparèrent de Villefranche. La flotte espagnole parut bientôt après ; on en vint à une action générale, Strozzi fut blessé à mort. Le vaisseau du comte de Brissac, criblé de coups de canon, coulait à fond ; il se sauva dans sa chaloupe et revint en France avec les débris de la flotte. Il obtint le gouvernement du château d'Angers, qu'il reprit sur les calvinistes en 1585. Il suivit le duc de Guise en 1586, à la prise de Douai, de Rocroi, et aux combats de Vimori et d'Auneau. Le prince l'envoya à Paris en 1588, pour commander un des quartiers de cette capitale, que les seize avaient entrepris de soulever contre le roi. Il fut le premier à y former des retranchements connus sous le nom de barricades, et, secondé des habitants du faubourg Saint-Germain, il enferma si bien entre les ponts le brave Crillon, qu'il le mit hors d'état de faire aucun mouvement. Il arrêta ensuite le tumulte, garantit les Suisses que le peuple maltraitait, et les conduisit vers le Louvre. Il présida la chambre de la noblesse aux États de Blois, en 1588. Henri III le fait arrêter après la mort du duc de Guise, mais lui rend bientôt après la liberté. Il se jette alors dans le parti de la ligue, défend Falaise, où le roi le fait prisonnier. Le duc de Mayenne le nomme gouverneur du Poitou, de La Rochelle, du pays d'Aunis et de l'île de Ré, pour la ligue. Il y commanda jusqu'en 1594. Mayenne l'avait créé, dès 1593, maréchal pour la ligue, et l'établit, en janvier 1594, gouverneur de Paris qu'il remit, le 22 mars suivant, à Henri IV. Le brave Saint-Luc, qui avait épousé sa sœur, avait ménagé sa réconciliation avec le roi, et refusa le bâton de maréchal de France, qu'il demanda pour Brissac à qui le roi l'accorde. Chevalier des Ordres du Roi en 1595, il commanda l'armée du roi en Bretagne en 1596, défit en 1597 les troupes du duc de Mercœur à Messac, prit Dinan, Quimper et Hennebont. Duc et pair en 1611, il accompagna en 1615 Louis XIII, qui allait en Guyenne au-devant de la future reine Anne d'Autriche. En 1615, déjà lieutenant général de la province, il devient gouverneur de Bretagne, jusqu'à ce que son fils lui succède en 16213. En 1616, le 11 janvier, conjointement avec Villeroi, secrétaire d'État, il conclut une trêve avec M. le prince, et la paix de Loudun le 3 mai suivant. Il assista à l'assemblée des grands du royaume, tenue à Rouen en 1617, et se rendit à l'armée du roi en 1621 ; mais étant tombé malade au siège de Saint-Jean-d'Angély, on le transporta au château de Brissac, où il mourut en juin 1621 2)Le fils de Charles Ier, qui s’appelle aussi Charles, il choisit le parti de la Ligue. Il deviendra maréchal de France et sera le premier duc de Brissac. Sa carrière est précoce. A dix-sept ans, il commande une compagnie ; à dix-huit, il est lieutenant-général en Normandie ; à vingt, il part en guerre à la tête de cinq mille hommes que la reine-mère Catherine de Médicis envoie à bord d’une escadre au secours des îles Açores, possession portugaise attaquée par l’Espagne. Après trois semaines de navigation, le combat s’engage. L’affaire est désastreuse ; le navire-amiral qui porte Brissac se défend pendant cinq heures, puis coule bas. A la nage parmi filins, espars et palans, le jeune chef croche la fargue d’une chaloupe, regagne un bord et revient en France sur les débris de la flotte portant les débris de sa troupe. A la journée des Barricades (celles de 1588, qu’il ne faut pas confondre avec celle de la Fronde soixante ans plus tard), il est aux côtés de Guise contre Henri III. Le Valois s’enfuit et Brissac, vainqueur de la rue, s’écrie : “Si je ne suis bon sur terre ni sur mer, je vaux quelque chose sur le pavé.” Acte suivant, année suivante. Le rideau se lève sur les Etats Généraux de Blois où Brissac, président élu de la noblesse, harangue le roi en termes sévères : “Le peuple est refroidi en l’amour qu’il portait jadis à ses princes.” Henri III réagit : il fait assassiner Henri de Guise, puis son frère, le cardinal de Lorraine, et emprisonner les députés ligueurs ; mais quelques mois plus tard, il est lui-même assassiné par l’un de ces moines à demi-fous que l’époque produisait en abondance. L’hérédité désigne alors pour la couronne un prince protestant, Henri de Navarre, qui mettra cinq ans à conquérir son trône contre la Ligue, dont Brissac est, avec Mayenne, l’un des chefs. La reddition à Henri IV de sa capitale Paris, dont le comte de Brissac était gouverneur, ne fut pas une affaire simple. La ville était occupée par les Espagnols ; il fallait ruser, et la ruse eût-elle échoué que je n’eusse pas donné cher de la tête du gouverneur. Bien menée, elle réussit, et le peuple de Paris chantonna : ""Tu es sauvé, Paris ; ton gouverneur Brissac A gardé ton navire et du bris et du sac."" Cet épisode marque l’apogée de la carrière politique de Brissac. Maréchal de France, il sera gratifié d’un très substantiel billet sur la caisse de Sully, qui bien pourvu, payait à vue, quoique en grognant. Il sera en outre, en 1611, duc-pair. Il a tout. Tout, sauf la demeure. Nous revenons ainsi au château de Brissac, que les évènements que je viens de résumer vont expliquer. Charles II de Brissac se trouvait en effet devant des décombres. Le château-forteresse des Brézé avait souffert pendant les guerres de Religion. Pris et repris par Ligueurs et Royalistes (le roi de Navarre lui-même l’avait assiégé), il était à demi ruiné. On déblaya, mais cependant, on construisuit, Brissac fit appel aux architectes nommés Dangluze et Corbineau. La nouvelle construction serait en hauteur, hardiesse rare à l’époque, et richement décorée. Jacques Dangluze engagea une légion d’artistes et d’artisans et se mit à l’œuvre, dès l’année 1606. Brissac, comme tous les grands réalisateurs, croyait avoir l’avenir pour lui. La mort le surprit avant l’achèvement de ses projets. Son fils et successeur Louis, à peine inhumé le feu duc, pensa, j’imagine : “Assez de folies”, et fit cesser sur-le-champ tous travaux. Aussi, l’édifice est-il resté tel que les ouvriers l’ont abandonné à la mort de Charles II, en 1621 : c’est un château neuf à demi construit dans un château vieux à demi détruit."

Histoire de Renac, page 58
Ancienne Paroisse de Carentoir, page 295