Symboles utilisés
o : naissance,
x : mariage (x : 1er mariage, xx : 2ème mariage... , + : décès, ca : environ, ? : date évaluée
exemple : (oca1584) signifie "
naissance en 1584 environ"

Emmanuel Jean Frédéric
ÉTRILLARD
24 06 1828
1828
LA GACILLY (56)
ÉTRILLARD :: Pierre.1
SEGUIN :: Marie Thérèse
RABUAN :: Marie Thèrése (x?)
 - Marie Ange Héloise (o1855)
 - Frédéric Marie Auguste (o1857)
 - Ernest Emmanuel (o1860)
Administration
 - Notaire 1856-1883
Justice
 - Juge de paix 1883 | Ville :: LA GACILLY
Administration
 - Adjoint au maire
Administration
 - Maire 1871
LA GACILLY :: Bourdonnaye (La) en ?

Il est notaire à La Gacilly de 1853 à 1883 dans l’étude secondaire, l’étude principale étant tenue par Jean-Marie Rouxel, puis par La Rigaudelle-Dubuisson et enfin par Louis Rogeau En 1854, Emmanuel et Marie-Thérèse Rabuan eurent des jumeaux mort-nés puis une fille (épouse de Luc-Frédéric ROBERT) et deux garçons dont un prénommé Ernest qui sera clerc de notaire à La Gacilly en 1881. Cette année-là, Marie-Joseph Veillon, une jeune fille lingère de 18 ans, mettra au monde un enfant naturel, Pierre-Marie (37n81) ; elle recommencera cinq ans plus tard en donnant le jour à Marie-Ange (26n86). Le 3 avril 1889, elle épousera, à Nantes, Ernest Étrillard qui reconnaîtra alors les deux enfants ; ils resteront commerçants à Nantes. Un autre garçon d’Emmanuel, Frédéric, deviendra médecin à La Gacilly, mais décèdera très jeune, à 32 ans, le 9-8-1889 à La Gacilly. (20d89) Le 29-9-1868, il devient l’adjoint au maire Constant Orinel, Emmanuel Étrillard sera maire de La Gacilly de 1871 à 1874 ; il aura alors comme premier adjoint Mathurin Robert en 1871 puis, en 1872, Pierre Chatel. Il redeviendra maire le 4-6-1876 avec comme adjoint toujours Pierre Chatel puis, en 1880, Jean-Marie Templé. En 1883, malade, c’est Joseph Bourré qui fera fonction. En 1883, il devient conseiller d’arrondissement à la place de Paul Robert ; il le restera jusqu’en 1888 et sera remplacé par Homet. Il devient également juge de paix du canton (Journal Officiel du 25-9-1883) avec, comme suppléants, Louis Évain et Arthur Maubec C’est Emmanuel Étrillard qui écrira le livret sur la démolition du donjon gacilien intitulé « Le Château-Fort de La Gacilly » parut chez Collignon de Lorient en 1884. Il semble qu’il fut ensuite juge de paix comme étant licencié en droit. Il fut membre de la Société des Sciences Naturelles de l’Ouest de la France (Bulletin de la Sté- Tome 1 – 1891) Parmi ses descendants, il aura le docteur Aillet. En effet, sa petite-fille, Marie-Ange-Héloïse Étrillard épousera Luc- Frédéric ROBERT et ils auront une fille, Yvonne-Jeanne qui épousera le docteur Henri Aillet ; c’est ce dernier qui fera construire la villa « Les Camélias » au bas du champ de foire en 1908. Derrière cette villa, quelques années avant sa construction, existait un très grand parc et un très beau jardin. Un paon se promenait dans les allées et faisait l’admiration des Gaciliens et des gens de passage ; lorsqu’il poussait son cri caractéristique, on l’entendait du milieu de la ville. (Étude sur Pierre Étrillard par Louis Perrigue) Les maisons à droite de la route de Ruffiac, au bas du champ de foire, furent construites quelques années auparavant sauf le notariat qui était un peu plus vieux. Un autre Étrillard, Julien, né le 3 juillet 1758 au Temple de Carentoir, devient prêtre en 1783 puis professeur au collège de Lisieux et chapelain de Saint-Jacques en Carentoir en 1790 ; insermenté en 1791, il resta dans le pays pendant la Révolution. Il fonda un petit collège à Carentoir en 1803 et fut nommé curé de Réminiac en 1818 où il mourut le 26 juillet 1827. Un autre Étrillard, Auguste, né le 18 juin 1850, fut licencié en droit à Rennes en 1872 et devint juge de paix à La Gacilly. Il écrivit « De la lettre de change » parut chez Oberthur à Rennes en 1872