Symboles utilisés
o : naissance, x : mariage (x : 1er mariage, xx : 2ème mariage... , + : décès, ca : environ, ? : date évaluée
exemple : (oca1584) signifie "naissance en 1584 environ"
- Buraliste 1878 | Ville :: LA GACILLY
Décédé(e) le 11-2-1878 à La Gacilly - Hervy est une très vieille famille gacilienne de la Basse-Provostaye. Pierre HERVY et Renée Épaillard eurent des triplés en 1646 « tous trois d’une même portée » (sic) ; ce sera la seule fois à La Gacilly. 1671 : mariage de Pierre Hervy avec Jacquette Polignier, 1672 : François ; mariage avec Vincente Coué de la Provostais. 1674 : René ; mariage de Marie, fille de René, avec Julien Drugeon 1686, François Hervy et Jacquette Soulaine font une fondation de 25 livres payable par Jean Tastard et Jeanne Hervy. 1700 : Jeanne fille de feu Vincent MICHEL HERVY est né à la Basse-Provostais en 1790 fils de Joseph et de Michelle Soulaine. Il sera d’abord épicier en ville, puis marchand de tabacs, débitant de tabac, buraliste et enfin receveur buraliste. Avant lui, comme vendeuse de tabacs, il y avait eu Jeanne DAVID, veuve Grimaud en 1798 près des halles (328G) Léonce Le Gall, le frère de Gilles, arrivant de Pipriac, deviendra receveur buraliste à La Gacilly en 1880. Il succèdera à Michel Hervy. Il avait épousé Marie Aubrée, la fille de Joseph Aubrée commis à cheval des Contributions Indirectes à La Gacilly. Un de leurs fils, Paul-Alfred, décèdera à La Gacilly le 16 janvier 1882 à l’âge de 20 ans et un autre, Léonce- Marie, le 26 août 1883 à l’âge de 24 ans. Michel Hervy avait épousé Anne Pédron dont il eut Joseph-Marie et Sophie née le 23-5-1823 à La Gacilly ; puis il se remaria avec Marie-Jeanne Raoult dont il eut Marie-Joseph née le 20-8-1828 à La Gacilly et Auguste-Marie né le 17-12-1830 à La Gacilly. En 1836, ils habitaient dans la maison cadastrée 1455 dans la rue d’Amboise où habitait également la mère de Michel, Michelle Soulaine rentière. L’un des fils de Michel, Auguste, décèdera à l’âge de 20 ans à Rennes alors qu’il était militaire au 3° escadron du Train. (27d50) Michel eut une nièce, Michelle qui, à l’âge de 30 ans, fit appel au notaire d’alors, Jean Marie Rouxel de La Gacilly, le 26 janvier 1848, pour rédiger un acte respectueux. Il s’agit en fait d’un constat dans lequel la jeune dame « supplie très respectueusement son père de lui donner son conseil sur le mariage qu’elle se propose de contracter avec Pierre Rémignac…et que notification en soit faite au sieur son père ». A quoi le sieur Hervy père répond « que jamais il n’avait voulu donner son consentement au mariage, qu’il persistait à lui le refuser et qu’il ne voulait lui donner aucun conseil » Il faut dire que le sieur Hervy père avait perdu son épouse et que Michelle, sa fille, devait être très utile à la maison. En tout cas, le mariage eut quand même lieu deux mois après, le 4 mars 1848 à La Gacilly et ils eurent cinq enfants. A l’emplacement de cette maison se trouvait la deuxième prison gacilienne La première fut une prison seigneuriale dont on sait peu de choses sinon « Le logis de la prison, situé sur la dite ville, contenant 35 pieds de long, avec les issues et déports ; la garde des prisonniers appartenait, le jour, aux habitants de la ville et, la nuit, aux autres vassaux « (212C) La deuxième prison fut construite en 1732 par Louis-François de La Bourdonnaye, seigneur de La Gacilly ; elle se trouvait à l’emplacement de la bâtisse cadastrée E 1455 (maison de Michel Hervy). Elle se composait d’un cabinet noir, de quatre cellules éclairées par des fenêtres étroites et garnies de très forts grillages en fer et d’une basse-fosse, c’est-à-dire d’un cachot en souterrain en forme de puits. Il y demeurait un concierge chargé de la surveillance et de la nourriture des prisonniers. (Le Château et la commune par Ducrest de Villeneuve, sup. p.37). En 1803, elle fut vendue comme bien national à Mme Vve Roussel née Poligné. En 1747, Mathurin PAQUÉ, natif de Piriac en Loire-Inférieure, était geôlier au service du marquis Louis- François de La Bourdonnaye. Mathurin Paqué et son épouse, Marie Bonable eurent quatre enfants à La Gacilly : Perrine Jeanne née le 17 mai 1747, Jacques-François né le 31 juillet 1749. Le 5 février 1782, il épouse Anne Palais, veuve de Julien Lelay, qui périt en mer ; il était alors matelot sur la Boudeuse commandée par Bougainville alors qu’il faisait le tour du monde. Marie-Vincente née le 22 janvier 1751, et Joseph-Anne né le 8 avril 1752. Avant d’arriver à La Gacilly, ils avaient déjà une fille, Anne, qui épousera le 30 mai 1752 à La Gacilly, Charles Hallier, un Gacilien. (Archives privées de la famille) En 1799, c’était Guillaume Leroux qui était geôlier. (407 et 429G). En 1836, la troisième prison gacilienne devait être située dans la petite maison cadastrée E1448 disparue depuis (traces sur le pignon de la maison voisine) ; la seule preuve que nous ayons de cette implantation, c’est un rapport du préfet datant de 1875 et indiquant que « les chambres de sûreté de La Gacilly sont trop éloignées de la caserne (60 mètres) » ; il demande au Conseil Général d’accepter que le bail de la gendarmerie passe de 500 fr à 800 fr, le propriétaire, Jean Homet, s’engageant à faire construire deux chambres de sûreté contigües aux autres bâtiments de la gendarmerie ; ce qui sera fait avant la fin de l’année. (Conseil Général de 1875)
