Symboles utilisés
o : naissance,
x : mariage (x : 1er mariage, xx : 2ème mariage... , + : décès, ca : environ, ? : date évaluée
exemple : (oca1584) signifie "
naissance en 1584 environ"

François Joachim
FOLOREILLE
18 11 1794
1794
MAURON (56)
 - sans postérité
Culte
 - Vicaire 1919 | Paroisse :: CARENTOIR
Culte
 - Recteur 1838 | Paroisse :: LA GACILLY
LA GACILLY :: Ville en ?

Décédé(e) le 20-3-1850 à La Gacilly- il vivait dans la maison appelée manoir de la Motte ou encore ancien presbytère, maison cadastrée 1541 en 1836 dans la rue La Fayette, maison qui appartenait à la commune. Avec lui, dans cette maison, vivaient : Louis Durand né en 1808, vicaire de La Gacilly Marie-Rose Foloreille, née en 1796, qui était domestique Anne Foloreille, née en 1826, sa nièce Né à Mauron le18 novembre 1794 (28 brumaire an III), fils de Joseph Foloreille et d’Anne-Marie Gicquiaux ; son père âgé de 34 ans étant laboureur au village du Désert en Mauron, François Foloreille est ordonné prêtre le 18 septembre 1819 ; après avoir été vicaire à St-Brieuc de Mauron et à Carentoir, devient recteur de La Gacilly le 17 juillet 1832. A peine arrivé, il entreprend de restaurer la chapelle Saint-Jugon à l’aide d’une souscription publique. Le lundi de la Pentecôte, 4 juin 1838, jour de la fête du Bienheureux et avec l’autorisation de Mgr l’évêque de Vannes, c’est lui-même qui bénira les travaux de restauration de la chapelle. Malheureusement, quelques années plus tard, la chapelle est toujours dans un piteux état et menace de s’écrouler. La décision est prise par le recteur Foloreille de rebâtir une nouvelle chapelle, celle que nous connaissons. Les travaux commencèrent en 1840, mais ils durèrent très longtemps, car, entretemps, fut lancé la construction de l’église paroissiale actuelle. Lors de l’incendie de cinq maisons dans la rue Montauban le 2 mai 1840 : Monsieur Foloreille, le digne pasteur de la commune, prit part à l’extinction de l’incendie et se montra constamment dans la chaîne des porteurs d’eau qu’il dirigea et au milieu de laquelle il donna l’exemple du travail le plus actif. (473G) Ce brave recteur devait décéder le 20 mars 1850 à La Gacilly « à l’âge de 55 ans à cinq heures et demie du matin en la maison presbytérale à La Gacilly ». Les déclarants du décès furent Joseph Cheval âgé de 25 ans, instituteur primaire communal et Mathurin Foloreille âgé de 42 ans, cultivateur, demeurant au village du Désert, commune de Mauron, frère du défunt. Son prédécesseur, le recteur, Jacques Gilles Le Chêne, décéda à La Gacilly le 17 juin 1824 à l’âge de 58 ans. Le 24 mars 1878, le conseil municipal décide de transférer les ossements de l’ancien cimetière dans le nouveau et, le 7 avril, il décide du transfert des restes des anciens recteurs Le Chêne et Foloreille ; l’exhumation aura lieu le 23 mai de la même année. ? Le Manoir de la Motte En 1440, Éon BOUCEL, sieur des Basses-Bouëxières en Carentoir, épousa Aliette Mallessette de la Ville-Orion ; ils eurent un fils, Raoul BOUCEL, qui fit aveu de sa terre à Pierre de Rohan, seigneur de La Gacilly le 22 février 1493. Sa fille épousa Guillaume de COUËDOR, seigneur du Bois-Glé. Ils eurent deux enfants : Arthuse et François de COUËDOR. Un document rapporte que ce François de COUËDOR devint prêtre habitué à La Gacilly en 1526. En général, le prêtre habitué était un enfant du pays qui vivait dans sa famille et faisait le catéchisme à ses voisins. Il épousa sa cousine, Perronnelle de Couëdor, fille de François de Couëdor, sieur du Bois-Glé et devint alors sieur de la Motte en La Gacilly, preuve que le manoir existait déjà et qu’il appartenait aux de COUËDOR. François et Perronnelle eurent un fils, René de COUËDOR, qui épousa Jeanne Le Jeune de la Villouët. Jean de COUËDOR, leur fils, sieur de la Basse-Bouëxière, deviendra seigneur de La Gacilly en 1581. Il avait beaucoup de terres à La Gacilly avec la châtellenie et les maisons nobles de la Villouët et de la Motte. Marié avec Renée du Quengo, ils eurent une fille, Marie, qui épousa Pierre du HOUX ; de ce mariage naîtra Jean du HOUX, futur seigneur des Basses-Bouëxières. Ayant pris parti pour le duc de Mercoeur pendant la guerre de la Ligue, tous les biens de Jean de COUËDOR furent saisis et vendus en 1595. François de TALHOUËT, seigneur de la Ville-Quéno, acheta la seigneurie de La Gacilly et Jean du Houx acheta les Basses-Bouëxières. Ce dernier épousa Jeanne de Forges de la Bouère. Ils eurent un fils, un autre Jean du HOUX, époux de Anne Huchet de la Bédoyère dont le père avait acheté la seigneurie de La Gacilly à Gilles de Talhouët ; il en fit don à sa fille si bien que Jean du HOUX se retrouva seigneur de La Gacilly. Jusqu’en 1645, le manoir de la Motte fut rattaché au château du Houx de La Gacilly. o Avant 1677 : la maison de la Motte appartenait à Guillaume BOUCHER dont les enfants BOUCHER/CIVIER héritèrent à son décès. o 1677 : la maison de la Motte est mise en vente, mais un défaut de procédure retarda cette vente. o 7 janvier 1683 : achat de la maison de la Motte par René TUAL et sa femme Suzanne BLONDEL, petite-fille de Guillaume BOUCHER o 12 janvier 1760 : location de la maison de la Motte au sieur BELLEVILLE/ LEMARCHAND par Anne LE PRIOLIC o 20 avril 1760 : vente de la Maison de la Motte par Louise Renée TUAL, fille de René TUAL et veuve de L’AFFITON à Anne LE PRIOLIC, veuve Blanchart o 14 juillet 1764 : Gilette Magdeleine BLANCHART, fille de Anne LE PRIOLIC et épouse de Gilles LE GALL achète la maison de la Motte. o 1797 : leur fille, Marie Anne LE GALL, veuve de Noël Le Quéré de Plonéour, est propriétaire de la maison de la Motte. Elle avait épousé le 7 novembre 1794 Louis VIVIERS. (voir à ce nom) - 18 décembre 1828 : achat de la maison de la Motte par la commune, Pascal Orinel étant maire, pour servir de presbytère au desservant. (Étude réalisée par Christian Le Quellec) - 1928 : vente du presbytère à l’Association Diocésaine de Vannes - 1957 : le maire Auguste Jouvance vend sa maison de la rue Monteil à l’abbé Théaud alors recteur de La Gacilly. La maison de la Motte/presbytère devient la blanchisserie de la maison de retraire Saint-Jean installée dans l’ancienne école publique des filles. - Le dimanche 28 avril 1957, la chose était annoncée publiquement et officiellement du haut de la chaire : le presbytère venait d’être vendu à la commune et une autre maison achetée pour être désormais le logement des prêtres de la paroisse. « Je crois bon de reproduire à l’intention des lecteurs du bulletin, l’essentiel des explications dont j’accompagnais l’annonce de cette importante nouvelle : Pourquoi changer de presbytère ? Une telle affaire n’a pu se conclure à la légère ni sans de grosses hésitations. L’actuel presbytère est une vieille maison mal construite, ainsi le qualifiait en 1878, dans un état des lieux conservé aux archives paroissiales, M. Grasland alors recteur de la paroisse. Lorsqu’il avait été acquis en 1828, il avait du moins l’avantage de la proximité de l’église. Maintenant, le seul intérêt qui lui reste- très appréciable en réalité- est sa discrétion, sa tranquillité et l’agrément d’un site exceptionnel. Mais rien de cela ne saurait contrebalancer les désavantages d’une maison qui, à brève échéance, tombera en ruines et dont l’insalubrité a peut-être contribué au délabrement de la santé de certains jeunes vicaires. Aussi l’occasion se présentant d’une maison plus jeune, solide, toute proche de l’église et simultanément s’offrant la possibilité de vendre ce que nous possédions, fallait-il n’en point faire cas ? L’évêché au courant et consulté, non seulement donnait son accord éventuel, mais encourageait très vivement à conclure. Monseigneur personnellement m’exhortait dans ce sens. Perplexités et Dénouement. Les hésitations étaient surtout motivées par la raison pécuniaire, la paroisse n’étant pas riche et à elle seule incombant la charge de financer l’affaire. Une circonstance où j’ai cru reconnaître l’indication de la Providence, m’a déterminé à conclure. Une personne, étrangère à la paroisse, m’offrait un appoint substantiel. Pouvais-je douter que les paroissiens ne comprennent à leur tour une œuvre qui les touchait de si près, aujourd’hui et dans l’avenir ? Et j’ai conclu avec la conscience de n’avoir servi que la paroisse et l’espoir d’être aidé de tous dans la mesure de leurs moyens. Un dernier mot : la satisfaction que la maison qui abrita les prêtres soit destinée à une œuvre de grande humanité très attendu des Gaciliens, l’hospice des vieillards. (Bulletin Paroissial du 6-1957) Passe encore de bâtir, mais déménager. C’est ce que vient de faire le presbytère qui a quitté, avec un certain regret, le Bout-du-Pont pour se rapprocher de l’église et de l’école. Mais les paroissiens ne semblent pas encore apprivoisés à ce changement. (Bulletin Paroissial du 5-1958) ? 1990 : l’ancien presbytère devient pratiquement un squat. ? 1993 : vente de l’ancien presbytère à Michel et Magalie Brat pour en faire un atelier et un magasin d’exposition. ? Mai 2007 : Philippe NOGET, pharmacien à La Gacilly, devient propriétaire de l’ancien presbytère ; il le loue pour en faire un restaurant.