Symboles utilisés
o : naissance,
x : mariage (x : 1er mariage, xx : 2ème mariage... , + : décès, ca : environ, ? : date évaluée
exemple : (oca1584) signifie "
naissance en 1584 environ"

Honorat
CLÉSIO
30 12 1768
1768
BULÉON (56)
CLÉSIO :: Yves
FLEURY :: Marie
POLIGNIER :: Renée (x?)
POLIGNIER :: Renée (xx1791)
POLIGNIER :: Renée
 - Anne (o1792)
 - Anne (o1792)
 - François (o1793)
 - François (o1793)
 - Joseph René (o1797)
 - Joseph René (o1797)
 - René (o1803)
 - René (o1803)
 - Jean Marie (o1804)
 - Jean Marie (o1804)
 - René (o1805)
 - René (o1805)
LA GACILLY :: Ville en ?

En 1836, il était veuf d’Anne-Marie Poligné dont il eut en plus de Joseph: Anne née en 1792 René né en 1805 Jeanne née en 1807 Il habitait la maison cadastrée 1597 dans la rue La Fayette ; avec lui vivait son fils René qui était maréchal-ferrant en 1836. La famille Clésio est une famille gacilienne que l’on peut qualifier de famille représentative de l’époque pour plusieurs raisons. D’abord pour des prénoms particuliers qui ont pratiquement disparu : Éliza, l’épouse de Jean-Marie-René, le père, Céboline, l’épouse de l’autre Jean-Marie-René, le fils, Honorat, le grand-père ; ce dernier prénom fut souvent déformé et transformé en Honoré ; il fut même employé pour certains actes d’état-civil. Pourtant la personne en question signait bien Honorat (5m37) A cette époque, le deuxième prénom devenait très souvent le prénom usuel et il figurait même sur les actes d’état-civil ce qui ne facilite pas la tâche pour les recherches généalogiques. On y trouve quelques curiosités comme Napoléon ou encore Fanny alors que le père se prénomme Marius. Comme beaucoup de familles de l’époque, Joseph Clésio et Julienne Nicolas eurent 12 enfants avec des décès d’enfants en bas âge ; Joseph Clésio, par exemple perdit ses quatre enfants. L’autre Joseph perdit deux enfants à la naissance. A signaler également qu’il y eut deux fois des jumeaux en 1831 et en 1878 dans deux branches différentes de la famille Clésio. Un papa décéda un mois avant la naissance de sa fille, la 2° Élisa. A remarquer que cette dernière alla se marier à Brest tout comme son frère Jean Marie. Élisa décéda même à Ouessant. Une naissance se produisit deux mois après le mariage. Enfin il y eut une fille naturelle, Jeanne-Marie, la fille d’Anne qui se maria par la suite. René, le fils d’Honorat devint taillandier c’est à dire fabricant d’outils tranchant, coupant comme les haches, les faucilles etc… Les Clésio pendant la Révolution. En 1795, les prêtres âgés ou malades ayant refusé de jurer le serment étaient envoyés à la Retraite de Vannes lorsqu’ils étaient arrêtés. C’est ainsi que René Noël Rubault, le curé constitutionnel de La Gacilly, ne put ignorer l’arrestation et l’emprisonnement à Josselin de son ancien confrère et prédécesseur à Glénac, l’abbé Fleury de Buléon car le fait suivant, consigné aux archives de Josselin, ne put manquer de défrayer les conversations de La Gacilly lorsqu’il y fut connu. M. Fleury était l’oncle des Clésio de La Gacilly. Le bruit de sa mise en prison ayant couru, l’un de ses neveux, sans doute Honorat, partit immédiatement pour Buléon afin d’avoir des renseignements sûrs. Ayant reçu là-bas confirmation de l’emprisonnement de son oncle à Josselin, il résolut d’aller le voir avant de rentrer à La Gacilly et de lui porter quelques secours. Accompagné et guidé par un de ses cousins, Trévalinet de Buléon, aussi neveu de l’abbé Fleury, il se dirigea sur Josselin et tenta d’entrer en relation avec son oncle. Mal lui en prit, car le 23 décembre 1794, le directeur de la Poste de Josselin annonçait au département l’arrestation de Trévalinet de Carascouët en Buléon et de Clésio de La Gacilly « parce qu’ils demandaient à voir un prêtre nommé Fleury et avaient l’intention de lui remettre quelque chose ». Les deux cousins payèrent de quelques mois de séjour dans les infectes prisons de Josselin (c’est le mot du représentant du peuple Prieur de La Marne) leur acte de dévouement pour le vieil oncle. École des garçons. Le 16 décembre 1794, le district de Rochefort décide de créer une vingtaine d’écoles sur son territoire à raison d’une école pour mille habitants. Pour lancer ce programme d’instruction publique, le directoire du district met en place des jurys d’instruction dans chaque commune ou groupe de communes. Ces jurys sont composés de trois membres nommés par le directoire du district. Pour La Gacilly, les membres du jury sont : Joseph Marie Seguin, François Clémenceau et Joseph Marie Grinsard, cousin germain d’ Augustin Grinsard-Lasalle, le maire d’alors. Ils sont chargés de trouver un local parmi les maisons nationales c’est à dire les immeubles saisis sur les immigrés ou les condamnés. Les trois personnes composant le jury gacilien se connaissent très bien et elles commencent par chercher un local scolaire. Elles décident de prendre la demeure du citoyen François Clésio de la rue du Pont et rendent compte de leur choix à la municipalité de La Gacilly laquelle approuve le projet le 17 janvier 1795 par un arrêté expropriant le sieur Clésio qui « est prié de partir de chez lui pour le 1° mars prochain. S’il ne trouve pas de logement pour cette date, il devra se présenter huit jours avant à la municipalité qui lui en procurera un ». Le jury est aussi chargé d’équiper en mobilier le local scolaire, de recruter et de surveiller les instituteurs et les institutrices.