Symboles utilisés
o : naissance,
x : mariage (x : 1er mariage, xx : 2ème mariage... , + : décès, ca : environ, ? : date évaluée
exemple : (oca1584) signifie "
naissance en 1584 environ"

Jean Marie
CHÉREL
27 05 1870
1870
AUGAN (56)
 - sans postérité
Culte
 - Recteur 1920-1931 | Paroisse :: LA GACILLY
Culte
 - Aumônier 1933 | Préventorium :: PLUMELEC
LA GACILLY :: Ville en ?

Photo= Voyage du Groupe Bruyères d’Arvor en Compagnie de l’Abbé CHÉREL Jean-Marie CHÉREL Né le 27 mai 1870 au village du Binio en Augan, sa naissance fut déclarée en mairie le lendemain par son père Mathurin Chérel, âgé de 32 ans, laboureur. Sa mère, Marie-Anne Abraham, elle aussi âgée de 32 ans, était ménagère. Il perdit son père, âgé de 45 ans, jardinier au château de Lemo en Augan, le 24 avril 1884 alors qu’il n’avait que 14 ans. Sa mère décèdera à Augan le 1°février 1893 à l’âge de 74 ans, elle était toujours ménagère. Coïncidence à signaler : au village du Binio (le Ran-Winio du Cartulaire de Redon), il y avait une chapelle dédiée à Saint-Nicolas et, en 1400, cette chapelle appartenait à Guillaume III de Montauban, le seigneur gacilien, qui sera inhumé dans cette chapelle. Jean-Marie Chérel fit ses études au Petit Séminaire des Carmes de Ploërmel puis au Grand Séminaire de Vannes. Les frais de ses études furent, en grande partie, payés par M. de La Villerouët, maire d’Augan, propriétaire et habitant le château de la Touraille en Augan. Il devient professeur de grec au Petit Séminaire de Ploërmel puis il est ordonné prêtre le 15 juillet 1894 à la cathédrale de Vannes par Mgr Gouraud alors évêque de Vannes. Trois autres diacres de la Congrégation de Jésus et Marie sont ordonnés avec lui : Joulan, Pestel et Veillard. Après son ordination, il est envoyé à Paris pour étudier les sciences à l’Institut Catholique. Il obtiendra d’ailleurs un certificat d’études supérieures de chimie. En 1897, il revient à Ploërmel où il enseigne les mathématiques et les sciences au Petit Séminaire des Carmes puis à celui de Vannes. Après les évènements de 1905, il est nommé professeur au collège Saint-François-Xavier de Vannes. En 1914, il part au service militaire comme infirmier. En 1918, il redevient professeur à Vannes. Le 21 août 1920, l’évêque le nomme recteur de La Gacilly à la place de Joseph Havard nommé curé-doyen de Rohan. Dès son arrivée à la Gacilly, il crée le Comité des Œuvres Sociales et il développe entre autres la gymnastique, la musique mais surtout le théâtre. C’est lui qui fera construire la salle du patronage. Le 14 juillet 1923, il participe à une retraite pastorale au Grand Séminaire de Vannes. En décembre 1931, condamné par son médecin à un an ou deux de repos vocal absolu sous peine d’aphonie pour le reste de ses jours, M. le Recteur quitte brusquement la paroisse qu’il dirigeait depuis onze années. Il est alors nommé aumônier d’une communauté à Saint-Gildas-de-Rhuys le 2 janvier 1932. Puis, le 18 mars 1933, il arrive au préventorium de Plumelec toujours comme aumônier. Enfin il donne sa démission en octobre 1936 et se retire chez les sœurs du Sacré-Cœur de Jésus à Saint-Jacut-les-Pins où il décède le 21 mai 1941.