Symboles utilisés
o : naissance, x : mariage (x : 1er mariage, xx : 2ème mariage... , + : décès, ca : environ, ? : date évaluée
exemple : (oca1584) signifie "naissance en 1584 environ"
Chevalier de l’Ordre du Roi en ?
Maréchal de France en 1538
MONTESPEDON (de) :: Philippe (xx1526)
- sans postérité
TOURNEMINE (de) :: Françoise.1
- sans postérité
Mort sans postérité--chevalier de l'Ordre du roi et maréchal de France-MONTEJAN (René de) Maréchal de France, Seigneur de Montéjan en Anjou, de Sillé, de Beaupreau, Chevalier de l’Ordre du Roi, second fils de Louis, Seigneur de Montéjan, et de Jeanne du Châtel, Vicomtesse de la Belliére, acquit beaucoup de réputation sous le règne de François I. Il fut fait prisonnier l’an 1523 dans le Milanez, eut le même malheur à la bataille de Pavie, après avoir été blessé dangereusement. Depuis il se trouva avec le Seigneur de Lautrec à la prise de cette ville; l’an 1536, il commanda un Parti que les Impériaux défirent à Brignole en Provence, où il perdit encore la liberté; en sortant de prison, eut ordre d’aller en Piémont, dont on lui donna le Gouvernement, au mois de Décembre 1537. Il fut fait Maréchal de France au mois de Février suivant, mourut fur la fin de la même année, sans laisser d'enfants de Philippe de Montespédon, Dame de Beaupreau. Cette Dame épousa en secondes noces Charles de Bourbon, Prince de la Roche-sur-Yon, il mourut le 31 Octobre. 1577. Elle était fille unique de Joachim de Montespédon, Baron de Chemillé, Seigneur de Beaupreau, et de Jeanne de la Haye. Aux États tenus à Vannes en 1532, le maréchal de René de Montejean, seigneur de Renac, avait joué un rôle important. Le roi François ler, qui désirait que l'union de la Bretagne à la France fut irrévocable, résolut, suivant l'avis de ses conseillers, d'engager les États à demander eux-mêmes l'union perpétuelle du duché à la couronne de France. Les États convoqués, M. de Montejean fut chargé de les présider comme commissaire du roi. Il leur proposa d'accepter l'union. Mais elle souffrit de grandes difficultés de la part de ceux qui n'étaient pas gagnés par la cour et qui redoutaient la perte de tous les privilèges dont avait joui la Bretagne. D'autres voyaient dans le rattachement à la France la seule et indispensable condition d'une paix solide et durable. Ce dernier avis finit par prévaloir, et les États consentirent à l'union. Mais quand on leur proposa de la demander eux-mêmes, ils se récrièrent, ne croyant pas pouvoir dignement aller au-devant d'un joug qu'on leur imposait. Le maréchal de Montejean qui manquait de diplomatie, il tenait en cela de son grand-père, Tanguy du Châstel , se montra offensé de cette résistance, les discussions reprirent, et les altercations redoublèrent. Ce n'est qu'après bien des hésitations qu'on finit par s'entendre, et il fut résolu que les États demanderaient l'union par une requête adressée au Roi, le 4 Août 1532. La succession des deux sires de Montejean échut à leur soeur, Anne de Montejean,
