Chohannière (La)
QUELNEUC
56910
Morbihan
56

Ce manoir solitaire, situé en plein milieu des bois (à l 'Est de la commune), que l'on peut découvrir après avoir franchi une longue avenue empierrée, présente une part de mystère. Quelques bâtisses ici et là, tantôt hantées, bien souvent délaissées, nous montrent commentée type de demeure était en quelque sorte autonome. En effet, le moulin de Beau­ chesne situé au-dessus d'Eze!, le four, le puits, les bâtiments et prairies ainsi que la rivière et la chapelle permettaient aux seigneurs de vivre en au tarcie. Jean Peschart est le premier seigneur connu de la Chohannière (début du XVème siècle). Il porte dans ses armes quatre chats-huants d'argent, sur fond de gueules (rouge), séparés d'une bande d'or, chargés de quatre roses de gueules. Vers le milieu du XVIe siècle, ce domaine devient la propriété de la famille Hudelor. Puis, avant de passer dans les mains des de Marnière en 1639, un nommé Ruellan en fait l'acquisition. Parmi les de Marnière qui se succèdent dans ce château, retenons Gilles-René Marin de Marnière, chevalier de l'ordre Royal de Saint-Louis, brigadier des armées du Roi, commandant de la compagnie des gardes de la marine au département de Brest (mort en 1771). Son fils René-Ange Constant Comte de Marnière, ancien capitaine de vaisseau x du Roi, chevalier de l 'Ordre Royal et militaire de Saint-Louis décide le 20 mars 1796, devant les notaires du Chatelet de Paris, de placer une somme formant une rente à distribuer chaque année aux pauvres de la seigneurie de la Chohannière. décède le 21 décembre 1 817 à l'âge de 54 ans. Sur sa tombe, au milieu du cimetière communal, est gravée une tête de mort. Suite au mariage de la fille de ce donateur avec Monsieur Edouard de Lorgeril, le château de la Chohannière passe dans les mains de la famille de Lorgeril qui prend part très sérieusement à l'autonomie communale de Quelneuc. Le corps de Monsieur de Lorgeril repose également au milieu du cimetière. Tout comme beaucoup d'anciens manoirs, la Chohannière connut de nombreux remaniements. L'ensemble présente une grande variété de styles. Le plus ancien bâtiment (à1'ouest de la longère), laisse apparaître une porte murée basse typiquement gothique du XIIIe ou XIVe siècle. C'est probablement à cette époque que fut creusé le réseau de souterrains. Sont encore visibles les entrées à la Chohannière et au Bois-Orhand. L'éventuelle référence à la chouannerie n'a aucun lien avec le nom du manoir "chohannière" qui Signifie refuge ou repère des hiboux (chats-huants ou chohans en patois). Ce manoir servit toutefois de refuge pour les Chouans durant la Révolution. Le cadre romanesque où siège ce mystérieux château, au cœur d'une clairière, constitue pour beaucoup un lieu de prédilection. Ce domaine au bord de l'Aff a effectivement un étrange pouvoir de séduction et incite continuellement au rêve et à la poésie; déplorons que le temps lèse cette demeure délabrée qui meurt sous le lierre. La petite chapelle Notre-Dame, bâtie en 1724 sur le modèle de la chapelle de la Lardais, n'abrite plus que les coqs et les poules. La tour sud du XVe ou XVIe siècle enferme un escalier monumental en bois d'origine, à marches droites massives avec trois paliers intermédiaires autour d'un noyau carré en pierre, desservant l'étage et les combles des corps d’habitation. La façade Nord du bâtiment principal a été entièrement remaniée au XVIIIe siècle; l'aile Est, construite au XVème siècle, présente un très beau pavillon avec toiture à quatre pentes d'appareillage soigné. Ce manoir solitaire, situé en plein milieu des bois (à l 'Est de la commune), que l'on peut découvrir après avoir franchi une longue avenue empierrée, présente une part de mystère. Quelques bâtisses ici et là, tantôt hantées, bien souvent délaissées, nous montrent commentée type de demeure était en quelque sorte autonome. En effet, le moulin de Beau­ chesne situé au-dessus d'Eze!, le four, le puits, les bâtiments et prairies ainsi que la rivière et la chapelle permettaient aux seigneurs de vivre en au tarcie. Jean Peschart est le premier seigneur connu de la Chohannière (début du XVème siècle). Il porte dans ses armes quatre chats-huants d'argent, sur fond de gueules (rouge), séparés d'une bande d'or, chargés de quatre roses de gueules. Vers le milieu du XVIe siècle, ce domaine devient la propriété de la famille Hudelor. Puis, avant de passer dans les mains des de Marnière en 1639, un nommé Ruellan en fait l'acquisition. Parmi les de Marnière qui se succèdent dans ce château, retenons Gilles-René Marin de Marnière, chevalier de l'ordre Royal de Saint-Louis, brigadier des armées du Roi, commandant de la compagnie des gardes de la marine au département de Brest (mort en 1771). Son fils René-Ange Constant Comte de Marnière, ancien capitaine de vaisseau x du Roi, chevalier de l 'Ordre Royal et militaire de Saint-Louis décide le 20 mars 1796, devant les notaires du Chatelet de Paris, de placer une somme formant une rente à distribuer chaque année aux pauvres de la seigneurie de la Chohannière. décède le 21 décembre 1 817 à l'âge de 54 ans. Sur sa tombe, au milieu du cimetière communal, est gravée une tête de mort. Suite au mariage de la fille de ce donateur avec Monsieur Edouard de Lorgeril, le château de la Chohannière passe dans les mains de la famille de Lorgeril qui prend part très sérieusement à l'autonomie communale de Quelneuc. Le corps de Monsieur de Lorgeril repose également au milieu du cimetière. Tout comme beaucoup d'anciens manoirs, la Chohannière connut de nombreux remaniements. L'ensemble présente une grande variété de styles. Le plus ancien bâtiment (à1'ouest de la longère), laisse apparaître une porte murée basse typiquement gothique du XIIIe ou XIVe siècle. C'est probablement à cette époque que fut creusé le réseau de souterrains. Sont encore visibles les entrées à la Chohannière et au Bois-Orhand. L'éventuelle référence à la chouannerie n'a aucun lien avec le nom du manoir "chohannière" qui Signifie refuge ou repère des hiboux (chats-huants ou chohans en patois). Ce manoir servit toutefois de refuge pour les Chouans durant la Révolution. Le cadre romanesque où siège ce mystérieux château, au cœur d'une clairière, constitue pour beaucoup un lieu de prédilection. Ce domaine au bord de l'Aff a effectivement un étrange pouvoir de séduction et incite continuellement au rêve et à la poésie; déplorons que le temps lèse cette demeure délabrée qui meurt sous le lierre. La petite chapelle Notre-Dame, bâtie en 1724 sur le modèle de la chapelle de la Lardais, n'abrite plus que les coqs et les poules. La tour sud du XVe ou XVIe siècle enferme un escalier monumental en bois d'origine, à marches droites massives avec trois paliers intermédiaires autour d'un noyau carré en pierre, desservant l'étage et les combles des corps d’habitation. La façade Nord du bâtiment principal a été entièrement remaniée au XVIIIe siècle; l'aile Est, construite au XVème siècle, présente un très beau pavillon avec toiture à quatre pentes d'appareillage soigné. Ce manoir solitaire, situé en plein milieu des bois (à l 'Est de la commune), que l'on peut découvrir après avoir franchi une longue avenue empierrée, présente une part de mystère. Quelques bâtisses ici et là, tantôt hantées, bien souvent délaissées, nous montrent commentée type de demeure était en quelque sorte autonome. En effet, le moulin de Beau­ chesne situé au-dessus d'Eze!, le four, le puits, les bâtiments et prairies ainsi que la rivière et la chapelle permettaient aux seigneurs de vivre en au tarcie. Jean Peschart est le premier seigneur connu de la Chohannière (début du XVème siècle). Il porte dans ses armes quatre chats-huants d'argent, sur fond de gueules (rouge), séparés d'une bande d'or, chargés de quatre roses de gueules. Vers le milieu du XVIe siècle, ce domaine devient la propriété de la famille Hudelor. Puis, avant de passer dans les mains des de Marnière en 1639, un nommé Ruellan en fait l'acquisition. Parmi les de Marnière qui se succèdent dans ce château, retenons Gilles-René Marin de Marnière, chevalier de l'ordre Royal de Saint-Louis, brigadier des armées du Roi, commandant de la compagnie des gardes de la marine au département de Brest (mort en 1771). Son fils René-Ange Constant Comte de Marnière, ancien capitaine de vaisseau x du Roi, chevalier de l 'Ordre Royal et militaire de Saint-Louis décide le 20 mars 1796, devant les notaires du Chatelet de Paris, de placer une somme formant une rente à distribuer chaque année aux pauvres de la seigneurie de la Chohannière. décède le 21 décembre 1 817 à l'âge de 54 ans. Sur sa tombe, au milieu du cimetière communal, est gravée une tête de mort. Suite au mariage de la fille de ce donateur avec Monsieur Edouard de Lorgeril, le château de la Chohannière passe dans les mains de la famille de Lorgeril qui prend part très sérieusement à l'autonomie communale de Quelneuc. Le corps de Monsieur de Lorgeril repose également au milieu du cimetière. Tout comme beaucoup d'anciens manoirs, la Chohannière connut de nombreux remaniements. L'ensemble présente une grande variété de styles. Le plus ancien bâtiment (à1'ouest de la longère), laisse apparaître une porte murée basse typiquement gothique du XIIIe ou XIVe siècle. C'est probablement à cette époque que fut creusé le réseau de souterrains. Sont encore visibles les entrées à la Chohannière et au Bois-Orhand. L'éventuelle référence à la chouannerie n'a aucun lien avec le nom du manoir "chohannière" qui Signifie refuge ou repère des hiboux (chats-huants ou chohans en patois). Ce manoir servit toutefois de refuge pour les Chouans durant la Révolution. Le cadre romanesque où siège ce mystérieux château, au cœur d'une clairière, constitue pour beaucoup un lieu de prédilection. Ce domaine au bord de l'Aff a effectivement un étrange pouvoir de séduction et incite continuellement au rêve et à la poésie; déplorons que le temps lèse cette demeure délabrée qui meurt sous le lierre. La petite chapelle Notre-Dame, bâtie en 1724 sur le modèle de la chapelle de la Lardais, n'abrite plus que les coqs et les poules. La tour sud du XVe ou XVIe siècle enferme un escalier monumental en bois d'origine, à marches droites massives avec trois paliers intermédiaires autour d'un noyau carré en pierre, desservant l'étage et les combles des corps d’habitation. La façade Nord du bâtiment principal a été entièrement remaniée au XVIIIe siècle; l'aile Est, construite au XVème siècle, présente un très beau pavillon avec toiture à quatre pentes d'appareillage soigné. 1425 – Jacques PESCHART, sieur de la Chohannière, x Jacquette de Peillac 1430 – Jean I° PESCHART, fils de Jacques, chevalier, seigneur de la Chohannière, x Perrine de SAINT-LIRY puis Perrine GUILLOU dame de la Lardais en Maure, 1492 – Olivier PESCHART, fils de Jean et de Perrine Guillou, seigneur de la Chohannière et de la Touche-Peschart, x Yvonne de CRAON dame de Craon en Comblessac 1537 – Jean II PESCHART, fils d’Olivier, seigneur de la Chohannière, x Guillemette de la VILLE-JUHEL 1556 – Valence PESCHART, fille aînée de Jean II, dame de la Chohannière, x Jean I° HUDELOR sieur de la Grée-Mareuc puis xx René du BOIS-GLÉ 1580 – Pierre HUDELOR, fils de Jean I°, seigneur de la Chohannière, x Jeanne de KERHORIENT 1596 – Louis HUDELOR, fils de Pierre, seigneur de la Chohannière, x Anne de TALHOUËT, puis xx Jeanne de ROSMADEC 1597 – Guillaume HUDELOR, fils de Louis et d’Anne de Talhouët, 1598 - Jean II HUDELOR, fils de Guillaume, seigneur de la Chohannière, x Madeleine de LOHAN dame de Ramponnet en Caro 1630 – François HUDELOR, fils de Louis, seigneur de la Chohannière et de la Ville-Daniel, x Barbe FARUEL dame de Porcaro 1639 – Jean RUELLAN, sieur du Clos-Davy et seigneur de la Chohannière par achat 1644 – Guillaume de MARNIÈRE, x Françoise de L’ESTOURBEILLON 1650 – Gilles de MARNIÈRE, fils de Guillaume, seigneur de la Chohannière, x Françoise CADO 1670 – Julien de MARNIÈRE, fils aîné de Guillaume, x Françoise HUGUES dame de la Ville-Hue, +SP 1684 – Jean-Victor de MARNIÈRE, fils de Gilles, seigneur de la Chohannière, x Marie de TANOUARN 1721 – Gilles-René de MARNIÉRE, fils de Jean-Victor, chevalier, seigneur de la Chohannière, x Anne-Marie de MARNIÈRE sa parente 1771 – François-Marin de MARNIÈRE, fils de Gilles-René, seigneur de la Chohannière, 1784 – René-Ange de MARNIÈRE, fils de François-Marin, seigneur de la Chohannière et du Bois-Péchart, x Mademoiselle de TALHOUËT de Brignac qui, veuve, se remaria avec Jean-Marie Apuril1840 Prudence de la MARNIÈRE, dame de la Chohannière, x Édouard de LORGERIL