Renac vient, semble-t-il, du gaulois "Renos" avec le suffixe latin "acum" (domaine de). Renac est, semble-t-il, une paroisse primitive gallo-romaine qui englobe à l'origine les territoires de Sixt-sur-Aff et de Saint-Just. Dès 833, la paroisse de Renac est gouvernée par un machtiern qui réside au lieu-dit Lisrannac (Lis-Rannac) et dont l’autorité s’étend sur les territoires avoisinants. La paroisse de Renac existait au IXème siècle et était occupée par une population bretonne. Lorsque saint Convoyon vint fonder l'abbaye de Redon, il trouva Renac gouverné par un mactiern nommé Bran, qui résidait à Lis-Rannac (en français la Cour de Renac) (Cartulaire de l'abbaye de Redon, 23). Il est plusieurs fois fait mention de ce manoir dans le Cartulaire de Redon ; les grands seigneurs bretons s'y réunissaient parfois, car nous voyons le comte de Poher, les mactiers Jarnhitin, Ratfred et Hoiarscoët, les représentants du roi Nominoë et plusieurs autres personnages importants y figurer à côté de Bran, le seigneur du lieu, et du saint abbé Convoyon. Nominoë vint même avec sa femme, la reine Arganthael, y tenir un grand plaid. On ne peut pas cependant dire d'une façon positive où se trouvait la Cour de Renac, quoique son nom même, la rencontre qu'on y fait des habitants, et notamment des anciens de Renac, les intérêts locaux qu'on y traite, tout, en un mot, prouve que ce manoir devait être dans la paroisse même de Renac (Cartulaire de l'abbaye de Redon, 81, 135, 358). Cette paroisse, appelée au IXème siècle Rannac ou Ranhac, était alors une « plebs condita », c'est-à-dire qu'elle conservait souvenir de l'établissement des Romains sur son territoire. Toutefois elle n'était pas très-considérable, car elle est appelée parfois « plebicula Rannac ». Il n'est point question, dans le Cartulaire de Redon, du bourg et de l'église de Renac à cette époque ; mais, en 833, nous trouvons un acte passé à Renac devant l'église de Cunfol, « factum est in Rannac, ante ecclesiam que dicitur Cunfol » (Cartulaire de l'abbaye de Redon, 354). Il est bien difficile de savoir maintenant quelle était cette église de Cunfol. Remarquons aussi les expressions suivantes du Cartulaire, qui indiquent l'existence d'un marché à Renac dès cette époque reculée : « ln loco marchato Rannaco, — in loco nuncupante marchat Rannac » (Cartulaire de l'abbaye de Redon, 42, 363). Les actes semblent dire, — mais on ne saurait l'affirmer, — que le territoire d'Allérac, qui ne devint paroisse qu'au XIème siècle, faisait alors partie de Renac. Quant aux lieux nommés Villare et Campcaubalhint, ils étaient certainement en Renac, et le dernier se trouvait sur les bords du Canut. Il est aussi fait mention en 846 du champ de la Croix, du village de Renheulis et d'une écluse sur le Canut, qui paraissent avoir dépendu de Renac (Cartulaire de l'abbaye de Redon, 23, 42, 60, etc.). Nous avons nommé le chef breton de la paroisse de Renac ; à côté de ce mactiern Bran se trouvaient les scabins ou juges et les anciens. Les scabins de Renac étaient, en 833, Maenwallon, Branoc et Burg ; les anciens de la paroisse s'appelaient, vers 848, Howen, Jacu, Wocon, Branoc et Catlowen. Quant aux prêtres de Renac à la même époque, ils se nommaient Drévallon, — celui-ci appartenait à une noble famille, car il est traité de « magnificus vir », — Loieswr, Rethwalart et Beati (Cartulaire de l'abbaye de Redon, 42, 80, 81, 100, 354, etc.). Au mois d'août 833, l'empereur Louis-le-Débonnaire, à la prière de saint Convoyon et sur la recommandation de Nominoë, donna à l'abbaye de Redon la paroisse de Renac tout entière, « plebem que Rannac nominatur cum omni integritate sua ». Le roi Charles-le-Chauve confirma cette donation de son père le 3 août 850. Enfin, quelques années plus tard, Erispoë, roi de Bretagne, renouvela le même don en qualité de prince indépendant du roi de France (Cartulaire de l'abbaye de Redon, 357, 363, 366). Nous ne savons pas au juste à quelle époque les moines de Redon perdirent la paroisse de Renac, mais ce dut être à la suite des invasions normandes du Xème siècle ; plusieurs seigneurs usurpèrent en ce temps-là une partie des biens de l'abbaye, et, après le rétablissement de l'ordre en Bretagne, quelques-uns d'entre eux conservèrent les terres qu'ils avaient enlevées (nota : dans l'énumération des biens de l'abbaye de Redon, en 1238, il n'est pas fait mention de la paroisse de Renac, qui avait du, par suite, être aliénée longtemps auparavant ; car si elle avait été enlevée aux moines de Redon par Pierre Mauclerc, ceux-ci eussent protesté dans cet acte contre une usurpation récente ). Quoi qu'il en soit, Renac devint une seigneurie séculière, et l'abbé de Redon ne conserva plus d'intérêts dans cette paroisse. A l'origine, toutes les dîmes ecclésiastiques de Renac étaient annexées à la sacristie de l'abbaye de Redon ; mais les religieux perdirent ces biens, et au milieu du XVIIIème siècle ils ne percevaient plus aucune redevance en cette paroisse. Le plus grand décimateur devint alors le seigneur de Renac, dimant au dixième sur tous les grains et vins partout où s'étendaient les fiefs de sa seigneurie, c'est-à-dire dans la paroisse presqu'entière. Le recteur de Renac, présenté par l'ordinaire, ne jouissait que d'une petite dîme à la trente-troisième gerbe ; aussi en 1611 affermait-il pour 300 livres seulement tout le temporel de son bénéfice, consistant en un presbytère, une prairie et quelques dîmes en grains et en vins (Pouillé de Rennes). Au XIVème siècle, Renac est le siège d'une seigneurie qui appartient à la famille Aspemont ou Aspremont (Raoulet d'Aspremont est un des champions du combat des Trente, du côté anglais, en 1351). Elle passe par alliance au début du Xvème siècle à la famille de Vivonne seigneurs de Thors, puis à Charles de Blois (ou Charles de Bretagne), seigneur d'Avaugour. Après avoir été confisquée sur lui à la suite de la conspiration des de Penthièvres contre le duc Jean V en 1420, la seigneurie de Renac est donnée par le duc aux seigneurs de Penhoët et de la Lande. Retiré, la seigneurie de Renac est donnée à son frère Richart de Bretagne comte d'Etampes dont le fils est le duc François II. Ce dernier donne en 1462 la seigneurie de Renac à Tanneguy du Chastel. Cette seigneurie devient ensuite la propriété successive des familles de Montejean (en 1506), d'Acigné (en 1538), de Cossé comtes de Brissac (en 1580), de Martel (en 1654 et en 1730), Picot seigneurs de Présmesnil (avant 1747), du Fresne (en 1747), Fournier seigneurs de Trélo (en 1775 et en 1789). La seigneurie du Renac a d'abord pour chef-lieu le manoir du Bois-Raoul, puis le château de la Touche. Il s'agit d'une châtellenie d'ancienneté, qui est érigée en baronnie en 1462 et 1464. La seigneurie de Renac exerçait au bourg un droit de haute justice et possédait des fourches patibulaires à quatre piliers. L'auditoire, la prison, les ceps et collier des seigneurs de Renac se trouvaient au bourg de Renac. La paroisse de Renac dépendait autrefois de l'ancien évêché de Vannes. Une tradition place une ancienne léproserie, près du bourg, sur le ruisseau de la Maladrerie. On rencontre l'appellation Ranhac (en 832), Rannac (en 850), Regnac (en 1427, en 1464, en 1481, en 1536), Reignac (en 1477). Note 1 : Le territoire de Renac est limité au nord par Saint-Just et Sixt, à l'ouest par Bains, au sud par Sainte-Marie et Brain, et à l'est par Langon. Sa superficie est de 2566 hectares, dont un tiers environ sous culture, un tiers sous landes, et le reste sous prairies, bois, etc. Le bourg, situé sur un côté de la paroisse, traversé par la grande route de Rennes, est à 12 kilomètres de Redon. Son territoire est mal arrondi. La période celtique y est représentée par un menhir au Brossais, à l'est du bourg, et par quelques restes d'alignements sur le bord de la grande route. La période romaine a laissé des briques dans un champ voisin du presbytère, et d'autres briques au village de la Chapelle-de-Gavrain. Si les Bretons ont occupé ce territoire, ils n'out guère laissé de traces dans les noms de lieux ; cependant le nom de Renac, qu'on écrivait primitivement Rannac ; est dérivé de Ran, grenouille, et signifie un lieu rempli de grenouilles ou une grenouillère : les trois étangs qui avoisinent le bourg donnent raison à cette étymologie. Au Ixème siècle, et peut-être longtemps avant, il y avait là une paroisse ; le mactyern Bran était seigneur du pays et recevait à sa cour le prince Nominoé et la princesse Arganthael (Cartulaire de Redon, 23, 81, 136, 358). En 836, l'empereur Louis le Débonnaire donna à l'abbaye de Redon la paroisse de Renac tout entière : ce qui fut confirmé en 850 par Charles le Chauve, et vers 854 par Erispoé (Cartulaire de Redon, 357, 363, 366). Plus tard, et probablement à la suite des invasions normandes du Xème siècle, les abbés de Redon perdirent toute propriété et toute juridiction dans ce territoire. Aussi Renac ne fut plus compris dans le territoire de Redon, mais dans le doyenné de Carentoir ; il ne fut plus présenté par l'abbé mais pourvu directement par l'évêque ou le pape, suivant les cas (J-M. Le Mené). Note 2 : Dans la paroisse de Renac se trouve une chapelle dédiée à la Sainte Vierge et bâtie près du village de Gavrain. Les briques gallo-romaines abondent en cet endroit, et l'on y montre l'emplacement d'un ancien monastère ; mais on ignore quels religieux l'habitaient. Un petit missel franciscain du XVIème siècle, trouvé dans la chapelle, a fait supposer que ces moines appartenaient à l'Ordre de saint François, mais ce n'est pas une preuve suffisante. Note 3 : La tradition locale prétend qu'auprès du bourg de Renac, au bord d'un ruisseau nommé encore ruisseau de la Maladrerie, existait jadis un hôpital ou plutôt une léproserie. Nous n'avons pas de documents concernant cet établissement, qui devait être une fondation faite par les seigneurs de Renac, fort bien introduits à la cour des ducs de Bretagne. Note 4 : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Renac : Jean Rolland (« Johannes Rolandi », précédemment recteur de Bourg-Paul-Muzillac, était pourvu de la cure de Renac en 1481 ; décédé en 1497, après avoir fondé par testament la chapellenie de Saint-Maur dans l'église abbatiale de Redon). Yves Le Petit (il succéda au précédent en 1497 et fonda en 1515, dans la cathédrale de Vannes, la chapellenie de Notre-Dame-de-Pitié et de saint Vincent, martyr). Guillaume Guillard (il fut chapelain de Notre-Dame des Lices, à Vannes ; décédé en 1529). Pierre Coué (licencié en droit et official de Vannes, il fut aussi recteur de Pluneret, de 1529 à 1536). Yves Dréano (il fut en même temps recteur de Saint-Gonnery ; décédé en décembre 1554, après avoir résigné). Pierre Bégault (archiprêtre de Vannes, il succéda au précédent ; décédé en janvier 1573). Pierre du Fresne (il était issu des seigneurs de Virel, en Renac, de 1578 à 1597, date de son décès). Julien Bernard (sieur de Maurepart, il fut pourvu en 1597 ; décédé en février 1607). Pierre Olivier (prêtre de Rennes, pourvu en cour de Rome le 5 avril 1607, il prit possession le 1er juillet ; il débouta Jean Hangollay et obtint en sa faveur, moyennant 100 livres de pension, le désistement de Jean Gentil, qui lui disputaient le bénéfice ; décédé en avril 1618). Jean Mauvoisin (originaire de Renac, pourvu par l'ordinaire en 1618, il eut à combattre le suivant et disparut après 1620). Louis Janvier (clerc de Saint-Malo, pourvu par le Pape dès 1618, mais refusé par l'évêque de Vannes, il obtint un visa de l'archevêque de Tours et prit possession le 13 octobre 1619). Etienne Marchand (prêtre de Vannes, en 1625). Julien Jouneaux (originaire de Vannes et précédemment recteur de Plouay, il fut pourvu vers 1628 ; décédé à Vannes le 14 mars 1630 et inhumé dans l'église de Notre-Dame du Mené). Louis Saget (natif de Sixt, fils de N… Saget et d'Anne André, il fut pourvu en 1630. Trouvant le presbytère de Renac complètement en ruine, il demeura quelque temps à la Bionnais, puis bâtit en 1647 une maison dans le bourg ; décédé le 25 octobre 1668, en odeur de sainteté. Il fut inhumé le 27 dans l'enfeu de Launay, en son église, par permission de Joseph Morand, seigneur de la Haye et de Launay). Yves Le Helleys (docteur en droit, pourvu en 1669, il permuta presque aussitôt avec le suivant). André Barreau (précédemment recteur de Saint-Nolff, il fut pourvu en cour de Rome en 1669 ; décédé le 30 octobre 1684 et inhumé dans son église, proche de l'autel du Rosaire). Gilles Odye (1687-1689). Guillaume de Kergozou (1690-1691). Gervais de Cordé (recteur de Brain, pourvu en 1691, fit en 1698 enregistrer ses armoiries : de gueules à la croix ancrée d'argent ; décédé en mars 1708). Honoré Lenfant de Louzil (prêtre de Nantes, pourvu par le Pape le 13 août 1708, ne put prendre possession canonique que le 30 juillet 1709 ; il permuta avec le suivant). Jean Guillot (prêtre de Poitiers, il prit possession le 9 août 1718). Jean-Baptiste Poret (il succéda au précédent en 1727 et permuta dix ans après avec le suivant). Louis Audren (originaire de Pontivy et fils d'Olivier Audren, sieur de la Grenouille, il prit possession le 20 juillet 1737 et se démit en faveur du suivant). Jean-Julien Bouvier (neveu du précédent et recteur au diocèse de Dol, pourvu le 5 décembre 1741, il prit possession le 7 ; décédé âgé de soixante-trois ans et inhumé dans le cimetière le 9 septembre 1761). Pierre-Noël Pavin (originaire de Redon, pourvu en cour de Rome le 18 novembre 1761, il ne prit possession que le 19 janvier suivant ; décédé âgé de cinquante-six ans, le 28 septembre 1786, en odeur de sainteté, et inhumé le 30 dans le sanctuaire de son église). Pierre-Joachim Badin (il gagna comme le précédent sa cure au concours ; pourvu en cour de Rome le 20 janvier 1787, il prit possession le 24 mars ; en 1792 il s'exila en Espagne et y mourut). Paul-Jean-Baptiste Sauvaget (1803-1805). Julien Doucet (1805-1819). Thomas Lebrun (1820-1826). Pierre-François Levacher (1826, décédé en 1859). Jean-Baptiste-Joseph Gouzet (à partir de 1859), LE BOIS-RAOUL devenu RENAC 1248 – Guillaume d’APREMONT, seigneur de Renac, x Perrine de BOSSIGNEL (45Re) 1351- Raoulet d’APREMONT, seigneur de Renac ; fit partie des quatre chevaliers bretons qui luttèrent au combat des Trente dans les rangs anglais pour le parti de Montfort ; x Julienne SOUAL dont Jeanne d’Apremont x Jean Harpedane puis xx Savary de Vivonne seigneur de Thou (47Re) 1418- Tanguy du CHÂTEL, baron de Renac, x Jeanne de MALESTROIT, fille du maréchal de Bretagne Jean RAGUENEL de la famille de Tiphaine Raguenel l’épouse de Bertrand Du Guesclin (51Re) 1500- Jeanne du CHÂSTEL, fille de Tanguy, x Louis de MONTEJEAN seigneur de Montejean, de Cholet et du Loroux-Bottereau (56Re) 1506- Jacques de MONTEJEAN, fils de Louis, seigneur de Renac, x demoiselle de TOURNEMINE ; +SP (57Re) 1517- René de MONTEJEAN, frère de Jacques, seigneur de Renac, x Philippe de MONTESPEDON ; +SP (57Re) 1538- Anne de MONTEJEAN, sœur de Jacques et de René, dame de Renac, x Georges TOURNEMINE baron de la Hunaudaye puis xx Jean V d’ACIGNÉ (57Re) 1547- Jean VI d’ACIGNÉ, fils de Jean V, sire d’Acigné et seigneur de Renac, x Jeanne du PLESSIS dame de la Bourgougnière 1580- Judith d’ACIGNÉ, fille de Jean VI, dame de Renac, x Charles de COSSÉ de BRISSAC maréchal de France (58Re) 1598- François de COSSÉ, fils de Charles, duc de Brissac et seigneur de Renac, x Guyonne RUELLAN fille du baron de Tiercent (58Re) 1651- Louis de COSSÉ, fils aîné de François, duc de Brissac et seigneur de Renac ; il vendit la seigneurie (58Re) 1652- Damien MARTEL, marquis de Martel, seigneur de Renac par achat, x Judith CHAMPION de CICÉ (58Re) 1707- Louis-Henry de MARTEL, neveu de Damien, seigneur de Renac (58Re) 1730- Damien-Charles de MARTEL, fils de Louis-Henry ; seigneur de Renac ; il vendit la seigneurie (58Re) 1730- Michel PICOT de Prémesnil, baron de Renac ; il vendit la seigneurie en 1747 (58Re) 1747- Catherine de FURNE, dame de Renac par achat, x Nicolas du FRESNE, seigneur de Pontprin (58Re) 1751- Nicolas-Guillaume du FRESNE, fils de Nicolas, baron de Renac, x Magdaleine de BÉCHENEC ; ce furent les parents des demoiselles de Renac, Marie-Anne et Marie-Madeleine, furent exécutées à Rennes en 1794 (58Re) 1836- Louis-Pierre du FRESNE, x Angélique ROUX de Casson (76Re) 1836- Hyppolyte-Nicolas du FRESNE (76Re) 1837- Louis-Marie du FRESNE +SP (76Re) 1844- Angélique –Françoise du FRESNE, x Clermont-Crèvecoeur (76Re) 1770- Louis-Jean FOURNIER, seigneur de Trélo et d’Allérac, baron de Renac, x Marie-Catherine BESSON dame de Vieuville de la paroisse de St-Nicolas à Nantes (58Re et 290C)