Vaumarquer
GUER
56380
Morbihan
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Le Vaumarquer, aux Vaumarquer, par alliance aux La Bour¡donnaye, 1350, R. 1426, 1444, 1513, par alliance aux du Houx, 1560, de Lezenet, 1645.LE VAU-MARQUER.Dans les réformations cette maison est déclarée ½ noble et ancienne de nom et d'armes ».De temps immémorial elle appartenait à la famille du Vau-Marquer.Amice du Vau-Marquer, dernière du nom, épousa en 1350 Guillaume de la Bourdonnaye [Note : En 1375 il donna des quittances scellées de ses armes], seigneur dudit lieu en Gévézé.De ce mariage naquit un fils : Robin qui vivait en 1378 et épousa Jeanne de la Chapelle, dame du Coïndelor, laquelle décéda en 1408.Robin de la Bourdonnaye et Jeanne de la Chapelle furent pèreet mère de deux fils : Eon et Bertrand.Eon, l'aîné, donna à son frère en partage le Vau-Marquer, et retint pour lui la Bourdonnaye, Coindelor en Saint-Abraham.En 1426 Bertrand de la Bourdonnaye, seigneur du Vau-Marquer ; en 1442 il est qualifié chevalier.Eon, frère aîné de Bertrand et seigneur de la Bourdonnaye et de Coïndelor, mourut en 1446. En 1408 il avait présenté un minu pour Coïndelor ; seigneur de la même seigneurie en 1426 ; parut aux réformations de 1427et 1443, en qualité de seigneur de la Bourdonnaye. Il avait eu un fils nommé Jean, mort sans enfant.Bertrand est dit seigneur du Vaumarquer aux réformations de 1426, 1427 et 1444. Il décéda vers 1469, ayant eu pour épouse Amice du Boisguéhenneuc, dont 2 enfants, Jean et Olivier.Olivier, le cadet, auteur de la branche de Couétron, se maria à Marguerite Rabel.Jean, seigneur du Vaumarquer, recueillit la succession de Jean, fils d'Eon, son cousin-germain.Comme petit-fils deJeanne de la Chapelle et son héritier, il rendit aveu pour Coïndelor le 13 mai 1454.Il épousa, par contrat du 6 juillet 1444, Jeane du Bézit, dont il eut Jean.Jean II rendit aveu le 25 mars 1502 pour Coïndelor. La réformation de Guer, de 1513, le qualifie de ½ noble et puissant Jehan de la Bourdonnaye », qualifications très rares à cette époque et d'autant plus honorables.Il épousa Marie Pibout ou Pibour, nièce de Jean, seigneur du Couédic-Tréal et du Plessis-Mahé en Lieuron, époux de Catherine Meschinot. Dans un acte qui se trouve aux archives du Morbihan, Jean de la Bourdonnaye est dit seigneur du Couédic et dû Plessis-Mahé, ½ comme héritier de Jehan Pibout, en 1507 ».Ce Jehan Pibout paraîtavoir été l'oncle de Marie Pibout.En effet Jean III, fils de Marie Pibout, déclara dans un aveu du 27 septembre 1507 qu'il tenait le Couédic et le Plessis-Mahé de la succession de sa mère qui la tenait ½ du fait de son oncle Jehan » [Note M. Galles dit aussi que Jean Pibout légua le Couédic à Jean de la Bourdonnaye en 1507].En outre Jean III avait, comme héritier des Pibout, le Plessis-Araut et Pébusson, en Guer, ainsi qu'un hébrégement qui avait appartenu à Robert du Couédic, mort vers 1480. (Aveu de 1513).Jean III épousa Françoise Couldebouc, petite-fille de Guillaume Couldebouc, sieur des Greffains, en Ruffiac, un des gentilshommes nommés pour être du voyage que le duc Jean V fit à la Courdu roy de France en 1418. Ce Guillaume était fils deJean de Couldebouc qui ratifia, le 14 juin 1381, le traité de paix entre Jean IV et le roy de France.Du mariage de Jean III naquit un fils : Louis de la Bourdonnaye, et Jeanne, qui épousa Yves le Roy.Louis épousa : 1°, par contrat du 9 décembre 1532, Gilette du Guiny, fille de Jean et d'Olive de la Bourdonnaye ; 2°, par contrat du 9 juillet 1536, Turiale-Peschart, fille de Jean Peschart et de Guillemette de la Ville-Juhel, sieur et dame de la Touche-Peschart et la Choannière. A la mort de Louis de la Bourdonnaye, Thuriale Peschart, par contrat du 7 mars 1542, se remaria avec Pierre du Loquet, sieur des Touches.De Gilette du Guiny naquit un fils : Julien ; de Thuriale Peschart naquit une fille : Claudine [Note : Généalogie des du Loquet. âÇö La généalogie des La Bourdonnaye dit Claudine fille de Gilette du Guiny].Julien de la Bourdonnaye eut pour épouse Péronnelle de Couëdor.Claudine épousa, le 7 avril 1564, Julien du Houx, dont le père était mort ; il avait eu pour tuteur, pendant sa minorité, Tanguy de la Bourdonnaye, sieur de Couétron, par jugement de la cour de Malestroit du 12 juillet 1538.Il rendit aveu, le 20 janvier 1550, à Jean d'Acigné, seigneur de Couédor, ½ pour sa terre noble, fiefs, moulins du Vaumarquer », qu'il reconnut posséder à titre de foy, hommage et rachat.Il épousa Perronnelle ou Perrine de Couédor, mourut avant 1564, ne laissant qu'une fille, Raoulette, qui mourut moins âgée de 12 ans. Sa veuve se remaria à François de Couédor, seigneur de Pangérard.Suivant le Compte que rendit sa mère, Perronnelle de Couédor, le 7 avril 1564, à Julien du Houx, comme époux de Claudine de la Bourdonnaye, héritière et tante de Raoulette ; celle-ci était propriétaire du Vaumarquer, Couédic et Pébusson.Julien du Houx, à ses seigneuries de Trébulan, la Roche, la Gacilly, ajouta celle du Vaumarquer, Couédic et Pébusson et recueillit ainsi, à cause de sa femme, l'héritage de la branche alors aînée des la Bourdonnaye, dont les aînés furent à partir de ce moment les la Bourdonnaye-Couétron.Julien du Houx eut un fils : Pierre, qui épousa : 1° Françoise de la Bourdonnaye ; 2° Marie de Couédor ; 3° Henriette de Bréhand.Pierre du Houx et son fils Jean, sieur de Fronsac, vendirent, le 29 avril 1613, le Vau-Marquer à Guillaume le Livec d'Hautteville, époux de Françoisede Launay, tous deux demeurant à la Mulotière.Par acte du 26 avril 1614, le Vau-Marquer fut retiré, sur Guillaume le Livec, par les vendeurs.Dans la suite le Vau-Marquer passa dans la famille du Loquet ; puis dans les Porcaro par le mariage de Renée du Loquet avec Jacques de Porcaro, chevalier, qui fut alors sieur de Sixt, des Touches, Vau-Marquer, la Voltais et Couédic-Pibout.