Seigneurie
Trébulan
GUER
56380
Morbihan
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la ferme de Trébulan (XVIIème siècle). Le manoir de Trébulan se situait dans la frairie des Six-Saints. L’abbé Leclaire note « la maison de Trébulan est très vaste : c’est un édifice du XVème siècle avec une grande cour ». A l’intérieur, dans une chambre, on remarque les armoiries du Houx d’après l’abbé Leclaire. 1427 : « Eon dou Houx …….. demourant en son Hostel de Trébulan ancien et principal ». L’aveu de 1653 indique que la maison et manoir noble de Trébulan consiste en deux corps de logis « avis l’un de l’autre », chacun consistant en salles et chambres basses et salles et chambres hautes avec grenier dessus, un pressoir, des écuries, des étables, une fuie par terre située au coin oriental de la cour fermée de murailles à l’entour avec grande et petite porte et pont-levis, fossés et douves à l’entour avec le jardin et pourpris. L’ensemble du manoir noble de Trébulan avec ses trois métairies de la Porte [Trébulan d'embas], du petit Trébulan [Trébulan d'aujourd'hui] et de l’Ecusson « le tout s’entreioignant et en un tenant » est délimité entre : - « le chemin qui conduist de la ville de Guer à celle de Saint Malo [Saint-Malo de Beignon] vers l’orient, - au chemin qui conduist de la ville de Guer à la Chapelle du Boueix vers l’occident [Chapelle Saint-Jean], - et de ladicte chapelle du Boueix audict chemin premier déclaré vers le septentrion, - et au chemin conduisant de la maison de Kerbiguet-Houeix audict chemin qui conduit de la ville de Guer à la Chapelle du Boueix ». Cette disposition du domaine, massée entre quatre chemins, pourrait indiquer un domaine établi dès le haut moyen age et fait penser à une « RAN ». On peut faire le rapprochement avec le Tréblaian cité en 837 par le Cartulaire de Redon qui en rapporte la donation réalisée devant l’église de Guer…. Le terme treb/trev désigne au IXème siècle « un lieu habité et cultivé, centre d’un terroir agricole », ce qui correspond tout à fait à notre Trébulan. En 1676, dans le Terrier du Roi, le manoir de Trébulan a la même description qu’en 1653. Trois métairies dépendaient de cette maison : la métairie de la Porte « consistant en 1676 en un logis d’environ soixante pieds de long (19,50 m) avec une grange au bout, celle du petit Trébulan, consistant à la même date de deux corps de logis avis l’un de l’autre servant de logements pour les métayers avec étable et grange, et celle de l'Ecusson, consistant, toujours à la même date, en un grand corps de logis contenant environ soixante pieds de long. L’ensemble, le manoir avec ses trois métairies, couvrait trois cent soixante journaux, soit environ 180 hectares. Les propriétés successifs sont : en 1427 : « Eon dou Houx …….. demourant en son Hostel de Trébulan ancien et principal ». La famille du Houx s’arme « d’argent à six feuilles de houx de sinople » marié à jeanne Macé ? - en 1444 : « Pierre dou Houx, demourant en sa maison de Trébulen.. ». A la même date : « l'hostel de Trebulen appartenant à Galays de Trebulen …