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Symboles utilisés
o : naissance,
x : mariage (x : 1er mariage, xx : 2ème mariage... , + : décès, ca : environ, ? : date évaluée
exemple : (oca1584) signifie "
naissance en 1584 environ"

René Charles Mathurin
HOUX (du)
10 02 1693
1693
Seigneur de la Haute et Basse–Bouëxière, puis de La Gacilly en 1707
HOUX (du) :: Gilles François
PORCARO (de) :: Marie Anne
 - sans postérité
CARENTOIR :: Bouëxière (Haute) (La) en ?
LA GACILLY :: Château (Le) en 1693
CARENTOIR :: Bouëxière (Basse) (La) en 1693

il est le fils de Gilles-François du Houx et de Marie-Julienne de Porcaro. Il semble qu’il ait récupéré la seigneurie de La Gacilly par retrait lignager auprès de François de Montigny ce qui est confirmé par une lettre de 1774 adressée à Mathurin Boucher par Yves de Montigny, lettre dans laquelle ce dernier exprime sa reconnaissance pour lui avoir fait parvenir une somme de 35.000 livres provenant de ses héritages à La Gacilly. Lorsqu’il décède le 24 avril 1707, il possède la seigneurie de La Gacilly et la transmet à sa tante Anne-Madeleine du Houx, inhumée en l’église de Carentoir le 25 avril 1711, épouse de Georges-Robert de la Haye d’Andouillé, qui la transmet lui-même à ses enfants. Mais les créanciers firent saisir la terre de La Gacilly et, après des débats très longs, elle fut achetée judiciairement le 27 août 1710 par messire Yves-Marie de la Bourdonnaye, conseiller d’Etat, maître des requêtes, intendant d’Orléans et vicomte de Couëtion. Celui-ci en prit possession par actes du 18 octobre 1710 et du 13 avril 1711. Comme acquéreur de la terre et de la châtellenie de La Gacilly, M. de la Bourdonnaye fut mis en possession des droits honorifiques et de prééminence qui lui appartenaient dans l’église de Carentoir. Il fut troublé dans cette paroisse par l’ancien propriétaire de La Gacilly, le sieur de la Haye d’Andouillé qui vint jusque dans l’église de Carentoir défendre ses prétendus droits. L’affaire fut portée devant la cour de Paris qui, par sa sentence du 9 août 1712, débouta le sieur de la Haye-d’Andouillé de son opposition. Le fief de la Basse-Bouëxière n’avait pas l’importance des fiefs de La Gacilly et de la Haute-Bouëxière ; c’était tout simplement un arrière-fief de celui de La Gacilly, un fief subalterne qui fut uni au fief dominant lors de l’érection du marquisat de la Bourdonnaye en 1717. A la mort de René-Charles-Mathurin du Houx, d’autres créanciers se présentèrent pour demander la saisie de la terre de la Haute-Bouëxière. Ils se nommaient Achille-Ferdinand de Porcaro comme héritier de sa tante, Achille-Ferdinand du Guiny comme héritier de sa mère Anne-Marie de Porcaro, Charles Botherel, sieur de Bédée et président au Parlement de Rennes, le prêtre Georges Eboizart, recteur de Saint-Malo-de-Beignon, Guillaume Le Bartz au nom du roi, Jean de la Monneraye, sieur de Bourgneuf et Pierre de Lannion. A leur requête, la vente fut ordonnée par le tribunal de Ploërmel. Ferdinand de Porcaro mit une enchère de 1.000 livres sur le prix d’achat payé en 1700, ce qui faisait 45.000 livres. Cette enchère fut publiée dans toutes les paroisses environnantes au prône des grand-messes en 1712. Enfin les terres des Bouëxières furent adjugées par le tribunal le 12 novembre 1714 à Yves-Marie de la Bourdonnaye lequel en prit possession les 15,16, et 17 novembre de la même année.

Histoire de La Gacilly, page 307