Symboles utilisés
o : naissance, x : mariage (x : 1er mariage, xx : 2ème mariage... , + : décès, ca : environ, ? : date évaluée
exemple : (oca1584) signifie "naissance en 1584 environ"
- Prêtre 1658 | Paroisse :: LA GACILLY
Arrivé à La Gacilly en 1658 et habitant le village de la Ville-Herçay (ou Ville-Hercoué), partie Ouest et Nord du village de Brozéas, il signe au registre « prestre servant en la dicte paroisse de La Gacilly » ; en 1671, la mention est devenue : « prêtre servant en la dicte église de La Gacilly ». Il était titulaire de la chapellenie de la Villouët où il habitait en 1674. Il semble bien que ce soit lui qui, voyant ses ouailles grelotter en attendant l’heure de la messe, leur faisait danser en chantant dans la cour pavée de la Villouët, une ronde joyeuse dont le bruit arrivait jusqu’à La Gacilly, donnant ainsi une solution inédite, économique et savoureuse au problème du chauffage des églises pendant la saison froide. Le 14 avril 1666, il est appelé au chevet de Vincent Pa..co de la trève de Saint-Nicolas-du-Tertre qui venait de recevoir un coup de pistolet dans la gorge mais qui fut assisté et confessé par messire Jean du Bois puis ensépulturé en la chapelle Saint-Nicolas. Le 27 novembre 1670, il célébra un mariage en la chapelle Saint-Guillaume de la Villouët et le 27 janvier 1671 Il mourut à 74 ans le 15 décembre 1678 après 50 ans de ministère. Son acte d’inhumation indique qu’il retourna pour mourir dans sa maison de Brozéas, sa famille étant toujours à Ruffiac. La sépulture fut faite par le doyen de Carentoir, Pierre de La Ruée, chose assez rare car le doyen venait très rarement sur la paroisse de La Gacilly ce qui prouve que, tout en étant une trève, elle était pratiquement considérée comme une paroisse. Seul le doyen Gobrien Le Cerff reviendra à La Gacilly pour présider les funérailles de Jean Hervy son contemporain et son compatriote. Ce seront les deux seules fois où le doyen de Carentoir sera signalé à La Gacilly ; il faut dire aussi que les doyens étaient souvent absents de leur doyenné et les curés assuraient le remplacement. Il fut enterré dans la seconde tombe du chanceau de l’église de La Gacilly du côté de l’épître. Ont été présents à la sépulture missire Guy Morice, missire Julien Danard et plusieurs autres prêtres tous de Carentoir, Sixt-sur-Aff, Cournon et autres lieux. A cette époque, la coutume voulait que les prêtres soient très souvent demandés pour être les parrains des enfants ; messire Jean du Bois le fut tout particulièrement. De 1643 à 1675, il ne se passe pas une année sans qu’il soit parrain au moins une fois sinon plusieurs fois d’enfants du peuple mais aussi de la bourgeoisie et de la noblesse ce qui prouve l’estime qu’on lui portait. C’est ainsi qu’il fut, le 7 septembre 1659, parrain de Anne de La Landelle, fille de messire Jean de La Landelle, seigneur de Roscanvel et de Anne de Champaigne sa compagne, baptisée en la nécessité par Monsieur le Prieur de Saint-Pair en l’évêché de Saint-Malo