Laurent Peschart, conseiller au parlement de Bretagne et fondateur dit couvent des Capucins, mourut vers 1646, et fut inhumé dans la chapelle de la sainte Vierge, située du côté de l'évangile dans l’église du monastère. Sa femme, Julienne Phélippot, l'avait précédé dans la tombe, et, avait été enterrée dans le même lieu, comme le dit formellement sa fille Suzanne Peschart dans son aveu de 1649. Leur fils unique, François Peschart, né en 1618, devint seigneur de Limoges, épousa Olive du Coudray, et mourut sans postérité, avant son père. Suzanne Peschart recueillit Limoges dans la succession do son frère et en profita pour donner en 1648, aux capucins quelques parcelles de terre afin d’agrandir leur enclos Arrêt du Parlement déléguant un conseiller pour faire exécuter strictement l'arrêt de 1630, entre autres par le recteur qui n ‘a pas contribué aux réparations de la chapelle, et par le Chapitre qui n’a pas encore nommé les chapelains (13 juillet 1632). Lettre d’Abraham, datée de Pluherlin, demandant à l’archidiacre de patienter encore quelque temps avant d'exiger le paiement de sa dette (24février 1633). Inventaire des ornements de la chapelle fait par Laurent Peschart, sieur de Lourme, commissaire du Parlement. On y retrouve le grand chandelier de cuivre suspendu au chanceau qui porte 12« branches à chandeliers la grande croix d'argent doré, la «custode en forme de bras d'argent n renfermant les reliques de saint Yves, deux petits orseaux » d'argent, etc. (10mars 1633). Compte présenté à l'évêque par Simon Jouanno, gouverneur. Parmi les dépenses : deux bouquets pour mettre dans les vases de faïence, sur le grand autel, 6 L.; le dîner de l’évêque, 8 l. 6 s.; « pour donner avis au recteur d’Inguiniel de venir jouer des orgues, 3 s; pour son salaire, 64 s. , pour le dîner des prêtres, fabriques et autres, le jour du pardon et le jour précédent, en pain et poisson, 110s ; pour le dîner des prêtres, le dimanche de quasimodo, en pain et viande,35 s. (11 mars 1633). Procès-verbal des interrogatoires faits par Laurent Peschart Sieur de Lourme, et de l'exécution de sa commission. Au nom du Chapitre Claude Gouault; archidiacre, lui demande de décharger le recteur de Bubry des réparations à la chapelle et au bâtiment des chapelains sur le tiers des oblations qui lui revient, « attendu que la pratique n'est et n’a jamais resté en ce diocèse que les recteurs eussent contribués à aucunes réparations des chapelles sur le tiers des deniers qu'ils en prennent ». Jérôme de Cancoët comparait pour protester contre le préjudice que lui porte l'arrêt de 1630 contre lequel il entend se pourvoir par voie de droit. Sur la requête qui lui est faite de désigner sur sa terre l'emplacement où pourrait être construit, près de la chapelle, un bâtiment destiné au logement des 4 chapelains et du sacriste, il fait connaître l'intention qu'il avait-eu de tout temps, comme patron et fondateur, de donner le fonds nécessaire dans ce but, ce à quoi on ne pouvait maintenant obliger, ajoute-t-il toujours eu à augmentation de la gloire de Dieu et à la dotation et décoration de ladite chapelle, il déclare lui donner une pièce de terre qu'il désigne, d'un demi-journal, vis-à-vis la grande porte de la chapelle, «à la charge toute foys que, pour marque de son patronage, ses armes seront mises au-dessus de la principale entrée dudit logement», et qu’il lui sera donné annuellement par les chapelains un cierge d’une demie livre, le jour de St-Yves. Le sieur de Cancoët fait en outre remarquer que Symon Jouanno cumule les charges de chapelain et de sacriste contrairement aux prescriptions de l'arrêté. Dans les troncs se trouvent 103 l. qui sont distribuées à divers. Le commissaire fait placer trois serrures à chacun des trois troncs de la chapelle; il remet une clef de chaque tronc à. L’archidiacre, au recteur et à deux paroissiens nommés d'office sur le refus du général, requis au prône, de s'en voulloir mesler». Le marché du logement des chapelains est adjugé à. Hennebont, moyennant 2.670 L., à Jean de la Haye, maître serrurier de cette ville (9-15 mars 1633). Interrogatoire de Guillaume Lestun « tenant vin >>, de Jean Guillonic, notaire de la juridiction de Pontcallec, demeurant à Bubry, de Pierre Belleville, recteur, âgé environ de 30ans, et de Symon Jouanno, gouverneur de la chapelle, qui expliquent comment 523 livres d’aumônes provenant de la chapelle furent remises en garde à Lestun et employées ensuite par Guillonic aux réparations de l'église paroissiale sur l'ordre de l'évêque, après la visite de celui-ci. Jouanno a été nommé chapelain le 27 août 1632et pourvu comme chapelain et sacriste le lendemain (11-12 mai 1633). Sentence du commissaire condamnant le recteur et Guillonic, qui n'ont pu présenter une ordonnance de l'évêque, de rembourser à la chapelle les 500 l. indûment diverties par eux pour les réparations de l'église paroissiale (17 mars 1633).Compte rendu des deniers provenant des obligations de la chapelle par le Chapitre, qui les a acceptés de l'avocat général, en vertu de l'arrêt de 1630, au commissaire Peschart, sieur de Lourme (17 mars). Sentence de Laurent Peschart qui fixe à 11.216 l. tant en principal qu'en intérêts d’obligations la somme revenant au Chapitre, et a 3.036 l. les frais faits par lui. Sur les 8.179 l. qui lui demeurent, 8.000 l. seront employées à constituer une rente de 400 l. aux chapelains de la chapelle, et le reste à l’acquisition d'ornements